L’étoile de Pandore T2, Pandore menacée – Peter F. Hamilton

Pandore menacée
L’étoile de Pandore T2

de Peter F. Hamilton

Milady – 695 pages

Avis de Monsieur Lhisbei

Pandore menacée est le deuxième volume de ce space opera de Peter F. Hamilton qui en comporte quatre.
Il mérite quelques explications et mises au point (ça va être long :-).

Commonwealth : Fédération humaine qui regroupe environ 600 planètes colonisées sur une période de 300 ans après l’invention du portail spatial (trou de ver). La colonisation s’est faite en trois étapes, appelées « phases ». Vous avez donc la Terre, les planètes de phase 1 très développées et proches de la Terre, les planètes de phase 2 au développement important mais plus éloignées de la Terre et, enfin, les planètes de phase 3, les moins développées, situées aux confins du Commonwealth.

Portails spatiaux ou trous de ver : inventés par Ozzie Fernadez Isaacs et Nigel Sheldon. Ils ont permis à l’humanité de conquérir d’autres planètes sans maitriser le vol spatial. Leur portée est limitée par la puissance électrique à disposition, d’où une expansion en plusieurs phases. Les humains voyagent de planète en planète à travers les trous de vers à bord de trains. Les trous de ver sont maintenue ouverts en permanence.

CST : société propriétaire des portails spatiaux. Immensément riche elle est très influente au sein du Commonwealth. Elle est en grande partie la propriété de Nigel Sheldon et d’Ozzie Fernadez Isaacs. Le premier y est très investi. Le second se contente de ramasser les dividendes et de vivre sa vie.

Silfens : Extraterrestres qui font penser aux Elfes d’où leur nom. Ils ne communiquent pas ou peu avec les Humains. Ils ont crée un réseau de chemins, « les chemins Silfen » que certains Humains tentent d’emprunter. Parfois ils se perdent et ne réapparaissent jamais, parfois ils reviennent avec des histoires extraordinaires.

Chemins Silfen : Les Humains les trouvent dans les forêts de presque toutes les planètes qu’ils ont colonisées. Lorsque vous vous engagez sur un chemin Silfen vous ne savez pas où il va vous mener. Vous voyagez à pieds ou à dos d’animal car les technologies humaines ne fonctionnent plus sur ces chemins. Donc vous marchez, vous marchez, vous marchez puis le temps, les températures, les espèces végétales et animales changent et vous savez que vous êtes passé sur une autre planète … et ainsi de suite, l’aventure commence…

L’Arpenteur : personnage encore secondaire. Pour les dirigeants du Commonwealth il est imaginaire. Mais pour  les Gardiens de l’individualité il est bien réel : c’est le mal absolu, l’ennemis à abattre car il est la cause de tout les maux de l’Humanité. Il contrôle et manipule le Commonwealth. Ses buts et ses ambitions restent vagues et encore mal définis.

Gardiens de l’individualité : groupe terroriste, ennemi de l’Arpenteur.

Unisphère : sorte d’internet qui fonctionne sur toutes les planètes. Tous les Humains munis d’un tatouage peuvent y accéder.

Tatouages : interfaces permettant aux Humains de se connecter à l’Unisphère. Ils sont plus ou moins complexes et performants selon les moyens financiers du propriétaire.

IA : intelligence artificielle omnipotente créée par les Humains. Indépendante mais dévouée à la cause humaine, elle aide parfois les Humains directement, parfois non. Les Humains qui le souhaitent peuvent y transférer leur mémoire, leur personnalité lorsqu’ils sont fatigués de vivre.

Immortalité et résurrection : Les Humains sont devenus quasiment immortel. Ils peuvent, en fonction de leurs moyens financiers, parfois accumulé tout au long d’une vie de labeur, se faire rajeunir dans des cliniques spécialisées. Leur mémoire est conservée dans un implant grâce à des sauvegardes. Le clonage est aussi maitrisé et permet donc de ressusciter Humains tués accidentellement ou non grâce aux souvenirs conservés. Mais le processus est long, douloureux et traumatisant.

Dysoniens : race d’extraterrestres du système de Dyson répartie en deux types : les Immobiles et les Mobiles. Les premiers sont les dirigeants très intelligents et encore plus belliqueux ; les seconds, entièrement sous leur contrôle, sont leurs servants. Ils ne pensent pas comme les Humains. Individualistes, ils sont prêts à anéantir leurs congénères ou toute menace supposée.

Matin Lumière Montagne : le plus puissant des Immobiles. Il a capturé deux humains du vaisseau spatial Seconde Chance et a extirpé de leur mémoire les secrets du trou de ver. Il va anéantir les autres Immobiles, s’emparer de leurs richesses et de leurs Mobiles. Il prépare l’invasion du Commonwealth et met à contribution tous les moyens dont il dispose.

Paula Myo : enquêtrice la plus douée du Commonwealth. Elle traque depuis des années, sans résultat, Bradley Johansson, le fondateur des Gardiens de l’individualité.

Ozzie Fernadez Isaacs : Co-inventeur du portail spatial avec Nigel Sheldon et co-propriétaire de CST. Un peu dilettante, il se désintéresse des affaires. En très bon terme avec l’IA, il s’est fait aménager un astéroïde en résidence secondaire. Il y accède grâce à un trou de ver privé. C’est un aventurier très intelligent qui va décider d’emprunter les chemins Silfen à la recherche d’une réponse sur les Dysons.

Orion : jeune garçon qu’Ozzie va emmener avec lui sur les chemins Silfen. Ses parents ont parcouru ces chemins et ne sont jamais réapparus, laissant Orion orphelin.

Tochee : extraterrestre d’origine inconnue qui ressemble à une grosse limace de trois mètres de long avec deux  protubérances en forme de ski sous lui (qu’il utilise pour se déplacer) et deux autres auxquelles il peut donner des formes variées pour manipuler des objets. Les humains ne savent pas communiquer avec lui. Ozzie et Orion vont le rencontrer sur les chemins Silfen. Ils feront équipe pour survivre et peut être enfin sortir des chemins.

Je vous fais toutes ces descriptions pour vous aider à appréhender la complexité de ce space opera bien qu’il en faudrait 10 fois plus sur les personnages les planètes … Comme à son habitude Peter F Hamilton construit, invente, décrit un univers achevé et cohérent. Mais parfois il se perd et, malheureusement, perd le lecteur. Il faut vraiment s’accrocher pour finir ce second tome. La profusion de personnages et d’histoires m’a perturbé. A tel point que, si j’ai accroché au début du livre en suivant les aventure d’Ozzie, d’Orion et de Tochee sur les chemins Silfen, je suis complètement passé à coté des histoires que je pensais secondaires, mais qui ne le sont pas. J’ai raccroché les wagons sur la fin du roman lors de l’invasion des Dysoniens. Je ne pense pas que ce soit le meilleur roman de Peter F Hamilton et j’espère que la suite sera plus palpitante.

Bon je commence le résumé, enfin je vais essayer :
Ozzie Fernadez Issacs et Orion ont été recueillis et soignés par un groupe d’Humains sur une planète glacée sur les chemins Silfen. Ils y rencontrent Tochee, réussissent à communiquer avec lui et à préparer une expédition pour quitter cette planète. Pendant ce temps le Commonwealth décide, après le retour du vaisseau Seconde Chance du système de Dyson, de constituer une flotte de Guerre et installe sur les planètes de phase trois des systèmes de repérage de trous de ver, en prévision d’une attaque des Dysoniens. Paula Myo continue à traquer Bradley Johansson et les Gardiens de l’individualité, mais ses certitudes sont ébranlées. Elle se pose de plus en plus de questions : « Si l’Arpenteur existait ? »  « Si les Gardiens de l’individualité avaient raison ? ». Martin Lumière Montagne se prépare. Il ne peut pas concevoir de vivre à coté d’autres civilisations. Pour se sentir en sécurité il doit conquérir la galaxie entière. Il attaque le Commonwealth avec une brutalité et une sauvagerie sans nom. Jamais dans leur histoire les Humains n’ont eu affaire à une telle détermination. Comment résister ? Sacrifier les planètes de phase trois et une partie de leur population ? La résurrection ne sera pas possible pour tout le monde…

Avis de Monsieur Lhisbei

Consulter la bibliographie de l’auteur sur le Répertoire de la Science-Fiction.

Cet article a 10 commentaires

  1. Gromovar

    C’est vrai que c’est du lourd mais j’ai adoré, justement à cause de l’incroyable richesse de la chose.
    Mon avis ici : :url:quoideneufsurmapile.blogspot.com/2007/08/curiosity-killed-cat.html

  2. Lhisbei

    @ Gromovar : pourquoi est-ce que Google (google est mon ami) ne trouve-t-il pas tes billets ? j’ajoute ton lien de suite

  3. Mr.Lhisbei

    @Gromovar : c’est vrai que l’univers imaginé par Hamilton est riche et que c’est l’un des intérêt de cette série. Mais trop de richesses trop de détails tuent l’histoire. Personnellement j’aurai préféré un peu plus de simplicité. Priorité à l’histoire!
    J’adore quand même Hamilton.
    @Guillaume , merci, j’ai essayé d’expliquer un peu le contexte Hamilton le fait en début ou à la fin du livre je ne sais plus. je pense qu’il se sent obliger de ré-expliquer les personnages, vu la profusion[].

  4. El Jc

    Un excellent souvenir pour moi. Le foisonnement de cet univers loin de me perturber m’a quelque peu émerveiller. J’ai plonger, comme lors de ma lecture de l’Aube de la Nuit.

  5. Matth

    Pr info, l’immobile ne s’appelle pas:
    Martin Lumière Montagne
    Mais:
    Matin Lumière Montagne

  6. M.Lhisbei

    @Matth, merci pour la précision je vais demander à Lhisbei de corriger.

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