Le Régulateur T1, Ambrosia – Corbeyran et Moreno

Le Régulateur
T1 – Ambrosia

De Corbeyran et Moreno

Delcourt – 47 pages

Je me suis inscrite au Défi Steampunk de Lord Orkan von Deck dans la catégorie Aéronaute en pensant ne lire que des romans… et voilà que le premier billet qui entre dans le cadre de ce défi parle d’une BD ! J’avais oublié le Steamswap organisé par Loula et pour lequel j’avais reçu de CC cette BD steampunk. Profitant d’une RTT bien méritée (corrélée chez moi, comme toujours dans ces cas-là, à une flemmingite aiguë) je me suis posée dans le rocking-chair avec ce tome 1 du Régulateur.

Présentation de l’éditeur
Bras armé d’une organisation dont le but déclaré est de renverser le gouvernement, Aristide Nyx est un Régulateur doté de nerfs d’acier et d’une technique en béton armé. Malade, il sait qu’il va mourir. Mais quand ? Alors, en attendant, il tue… Jusqu’au jour où on lui demande d’assassiner une tueuse à gages en qui il reconnaît une amie d’enfance : le Régulateur doute. C’est alors que la “machine à tuer” s’enraye et commence à se dérégler…

Nous avons ici un tome d’exposition où nous faisons connaissance avec Aristide Nyx, un personnage victorien jusqu’au bout de la canne, grand, brun, froid, mystérieux et cynique (il m’a fait penser à Dorian Gray) et avec Ambrosia, femme fatale, aussi retorse qu’une Milady de Winter. Les enjeux se mettent en place : intrigues politiques avec l’assassinat comme sélection naturelle, manipulation, existence d’organisations criminelles très efficaces. Le rythme, sans temps morts, accroche immédiatement l’attention. Les décors sont somptueux, riches et baroques, tout à fait dans l’extravagance steampunk : métal parfois bien rouillé et robes à froufrous (mais combi en latex rouge et bottes à talons hauts pour une rouquine diabolique), dirigeables et voitures inspirées des années 20, gratte-ciel à balcons hausmanniens… Le dessin des personnages manque parfois de précision ou reste dans le flou. C’est peut être voulu mais pour quelqu’un qui aime le travail d’orfèvre de Florence Magnin c’est un peu frustrant. Les couleurs sont parfois ternes mais cela sied bien à cette ambiance de fin du monde. Car en plus d’être à fond dans l’esthétisme steampunk nous sommes aussi dans un futur lointain, post-cataclysmique (une catastrophe écologique mondiale qui n’est pas décrite avec précision) ce qui permet à cette BD de compter aussi pour le Challenge Fins du monde de Tigger Lilly.

   

 Défi Steampunk           Challenge Fins du monde

Cet article a 6 commentaires

  1. NicK

    2 défis en 1 ? C’est de la triche. [dingding]

  2. Liberty

    Tu es sur la première page de canalblog, dans les blogs à suivre … tu le savais ?

  3. Lhisbei

    @ Gromovar : j’aime bien aussi maintenant il faut que je trouve les autres tomes…
    @ Tigger Lilly : c’est très très loin après le cataclysme quand même @ Nick : je suis efficace plutôt[heuu hum]
    @ Liberty : non. et pour être tout à fait honnête je m’en fiche un peu (beaucoup même). En plus sur la première page c’est un algorithme qui décide alors il n’y a aucune gloire à en tirer [mdr]

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