Septembre est déjà derrière nous, et je ne sais pas pour vous, mais, pour moi, ce mois a filé à une vitesse incroyable ! Entre la reprise du boulot, les imprévus et les tensions qu’ils engendrent, ainsi que ma participation au festival Hypermondes, où nous avons eu l’honneur de remettre le Prix ActuSF de l’uchronie, le temps s’est véritablement évanoui. Life is a bitch, et bien qu’il n’y ait eu, au final, plus de peur que de mal (mais quelle frayeur, vraiment !), je me serais bien passée de ces montagnes russes émotionnelles. Il est temps de faire le point sur la vie de la PAL et du blog : quels titres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire ce mois-ci ? Passons tout cela en revue.
Du côté des entrées au format papier, commençons avec Ton temps hors d’atteinte, une novella de la chinoise Xia Jia (traduite par Gwennaël Gaffric) :
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Jetons un oeil du côté des achats avec la nouvelle « Les fauteurs d’ordre » de Jean-Philippe Jaworski (il paraît que notre pays manque d’ordre, d’ordre et d’ordre – puisse Loki nous sauver du désastre à venir) et la novella Les fils enchevêtrés des marionnettes d’Adam-Troy Castro (achetée sur le stand du Bélial lors du festival Hypermondes).
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Vous constaterez l’effort déployé pour que les livres physiques soient de petits formats, afin de ne pas saturer un espace déjà bien rempli. Les bibliothèques débordent et la maison n’est pas extensible…
En numérique, une entrée de SP avec Les Âmes de feu d’Annie Francé-Harrar, un roman écrit en 1920 par une scientifique allemande et resté inédit en France.
Toujours en numérique, des entrées pour le Prix ActuSF de l’uchronie : Place d’Âmes de Sara Schneider, Le Diplôme d’octobre de Ludovic Roubaudi et Le Futur ne sera pas de Bleuenn Guillou.

Petit point sur la lecture en numérique. Otto a vendu la mèche : j’ai craqué et remplacé ma liseuse Vivlio, que je ne supportais plus, par une Kobo. Que dire ? J’ai retrouvé une ergonomie impeccable, une facilité d’utilisation et une réactivité remarquable. Cerise sur le gâteau, la housse se plie pour servir de trépied, ce qui la rend encore plus agréable à utiliser. Après six mois d’utilisation de la Vivlio, je n’avais pas réussi à m’y habituer, mais il ne m’a fallu que deux jours pour retrouver mes réflexes avec la Kobo. Cela prouve à quel point l’ergonomie est ESSENTIELLE.
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Nous avons donc 4 entrées dans la PAL principale et 3 entrées dans la PAL des Nouvelles et novellas.
Du côté des sorties, faisons le point. J’ai lu :
- Termush, côte atlantique de Sven Holm, en audiolecture (billet à venir)
- La Régulation de Gaëlle Perrin-Guillet (billet à venir)
- Le Bifrost 113 consacré à l’intelligence artificielle (billet à venir)
- Ton temps hors d’atteinte de Xia Jia (billet à venir)
Avec 1 sorties pour 4 entrées, la PAL principale passe à 355 titres. Avec 1 sortie pour 3 entrées, la PAL des nouvelles et novellas monte à 108 titres.
Côté blog, j’ai chroniqué Rossignol d’Audrey Pleynet et Schémas artificiels, Journal d’un AssaSynth T2 de Martha Wells. Le Summer Star Wars Ahsoka a fait sa troisième escale avant de revenir sur Terre et j’ai évoqué la BétiZConnexion, 51ème édition de la Convention Française de Science Fiction, dans ceux billets, accessibles ici et là. En septembre, le club de lecture d’ActuSF n’a pu se tenir en raison d’agendas incompatibles et je n’ai pas eu le temps de rassembler les chroniques de livres publiées dans Bifrost. Ce sera pour octobre avec les billets sur notre venue à Hypermondes.
Côté ciné nous sommes allés voir Deadpool & Wolverine. Pour apprécier un minimum, il faut avoir vu les séries et un paquet de films, mais c’est globalement très poussif. L’humour, parfois trop axé sur des blagues de nature triviale,lasse vite malgré quelques punchlines dignes d’intérêt. Wolverine est plutôt très bien conservé pour ses 200 et des brouettes d’années et c’est un argument de poids. Bref, le film sera vite oublié. Nous n’avons pas encore pu voir Beetlejuice, Beetlejuice et on va probablement éviter Mégalopolis, au vu des premiers retours peu encourageants. Je ne pense pas que nous pourrons aller au ciné en octobre. Côté canapé, nous avons commencé la saison 2 des Anneaux de pouvoirs, qui se révèle nettement supérieure à la première, bien que les transitions entre les époques puissent parfois prêter à confusion (bon, pour M Lhisbei les transitions sont très claires – mais il a lu le Silmarillion, lui, ça aide à s’y retrouver). Les séries Nautilus, Le problème à trois corps et My Lady Jane sont en pause pour le moment.
Un mot sur l’affaire Neil Gaiman avant de terminer ce billet. Pour ceux qui n’ont pas suivi, une explication est disponible dans cet article. Je suis toujours sous le choc ; après tout, il s’agit de Neil Gaiman, un auteur non seulement acclamé, mais aussi engagé en faveur de l’accès à l’éducation, de l’égalité des droits pour les minorités — dont les femmes, malheureusement, font encore partie — et de la justice sociale. Je reste stupéfaite et peine à digérer cette nouvelle. Il est difficile de ne pas se poser une question fondamentale, du moins pour moi : existe-t-il réellement des hommes « bien » en position de pouvoir (économique, social, politique) c’est à dire qui n’abusent pas de leur statut, qui ne soient pas des prédateurs (sexuels ou autre) ? Je suis de moins en moins sûre. La déception et la colère face à des figures que l’on respectait sont d’autant plus grandes.
On termine en musique avec ce titre obsédant.
On ne dira jamais assez de bien du format novella.
Stupéfiant, totalement.
Sans transition, c’est marrant, j’ai justement réécouté cette chanson cette semaine. Et obsédant la caractérise très bien, elle a vraiment un truc.
D’accord à 100% avec ton commentaire 😉
Je ne sais pas comment elle est revenue dans mon fil d’écoute cette chanson. Une pub ? Les JO ?
Je crois que Vivlio fait l’unanimité contre elle… je n’ai que peu de retour positif !!
Je garde la mienne parce que ca reste un budget elle ne me fera pas plus de 10 ans comme ma Booken originel.
Oui, j’ai peu de retours positifs aussi mais je n’imaginais pas de pas parvenir à m’habituer. Je n’ai pas trop de mal à m’adapter à de nouveaux outils d’habitude, mais là… J’avais juste envie de la jeter par la fenêtre à chaque utilisation.