Après une pause à l’autre bout du monde, en Terre du Milieu (celle de Peter Jackson, pas de Tolkien), me voilà de retour. Et c’était juste waouh ! J’ai littéralement pleuré de bonheur en sortant de la visite d’Hobbiton, et tout le voyage s’est révélé incroyable, magnifique et époustouflant. Mais toutes les bonnes choses ont une fin… Retour aux affaires courantes (et à la grisaille hivernale). Faisons donc le point sur mes lectures et l’évolution de ma PAL en février. Côté lecture, je suis restée concentrée sur les titres en lice pour le Prix ActuSF de l’Uchronie. Voyons quels livres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire.
Du côté des entrées, c’est simple : zéro. La boîte aux lettres n’a accueilli aucun livre, et je n’ai pas eu le temps de faire mon marché en ligne. Mon niveau d’anglais ne me permettant pas de lire en VO, je n’ai pas non plus cédé à la tentation dans les librairies croisées en route. Ce qui nous donne 0 entrées en février. On peut dire que la PAL ne s’est pas goinfrée.
Du côté des sorties, j’ai peu lu (à part un guide touristique), mais ma PAL pour le prix ActuSF de l’uchronie a tout de même diminué. Le mois dernier, j’espérais lire pas mal de titres (cf ce billet)… Raté. Voici mon bilan :
- Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian (billet à venir)
- Demain même heure d’Emma Straub (billet à venir)
Pas d’audiolecture ce mois-ci.
Avec 2 sorties et aucune entrée, la PAL principale descend à 356 titres. La PAL dédiée aux nouvelles et novellas reste stable à 110 titres.
Côté blog, il y a bien eu une pause ;).
Côté ciné et canap, rien ce mois-ci. Mais dans l’avion, entre deux siestes, j’ai visionné :
- Fly me To The Moon de Greg Berlanti avec Scarlett Johansson et Channing Tatum : j’ai adoré et je ferai probablement un billet dessus.
- Conclave, un huis clos haletant sur fond de lutte de pouvoir pour l’élection d’un nouveau pape, porté par un casting impressionnant : Ralph Fiennes, Stanley Tucci, John Lithgow et Ornella Muti (peu de dialogues, mais une présence de dingue). Avec un twist que je n’avais pas vu venir ! Adapté du roman éponyme de Robert Harris.
- Argylle de Matthew Vaughn, un film d’espionnage dans la lignée de Kingsman, avec Sam Rockwell, Henry Cavill (mal coiffé) et un chat qui méritait de meilleurs effets spéciaux. Visuellement, on retrouve la patte graphique et colorée du réalisateur et son humour pince sans rire. Mais si le début est prometteur, le film s’embourbe dans un scénario foutraque, s’étire en longueur et finit sur une note mitigée. Certains effets spéciaux sont franchement ratés, ce qui n’aide pas. Divertissant, mais loin d’être mémorable.
- American Fiction, adapté du roman Erasure de Percival Everett, il suit Thelonious « Monk » Ellison (interprété par Jeffrey Wright), un écrivain et professeur de littérature frustré par l’industrie de l’édition, qui semble ne valoriser que les récits stéréotypés sur l’expérience afro-américaine. Pour dénoncer cette tendance, il écrit sous pseudonyme un roman caricatural qui, contre toute attente, devient un best-seller. Excellent film.
- The Bikeriders pour Austin Butler et Tom Hardy. Le film se déroule dans les années 1960-1970 et raconte l’histoire d’un club de motards du Midwest qui évolue vers un gang plus dangereux. Baston, alcool et motos avec de belles images. Le film peine à trouver le bon équilibre entre une approche quasi-documentaire et la narration purement fictionnelle. J’ai vu ça en VF et c’était atrocement mal doublé.
- Tout sauf toi, une comédie romantique avec un beau gosse, Glenn Powell et des paysages australiens qui donnent envie de reprendre l’avion, mais non, trop de culpabilité par rapport au bilan carbone et de sales bébêtes sur ce continent.
- Fast Chalie avec Pierce Brosnan, Morena Baccarin et James Caan (c’était son dernier film). Très classique dans son scénario et la mise scène mais efficace. Adapté de La Cage aux singes (Gun Monkeys) de Victor Gischler. Doublage VF un peu pourri aussi.
J’ai abandonné Madame Web au bout d’une demie heure tant Dakota Johnson semblait passionnée par son personnage (et c’est sans compter le scénario qui tient sur un ticket de métro) et je n’ai même pas été tentée par Joker : Folie à Deux. J’ai eu envie de me refaire Dune I et II et tous les films de Peter Jackson avec des pieds velus mais j’ai résisté à la tentation. Je n’ai pas osé tenter Mégalopolis de Coppola et pas eu le temps pour The Apprentice sur Trump et pour Lee, le biopic sur Lee Miller. J’ai eu peur de pleurer devant Le Robot Sauvage alors je me suis abstenue. Je garde les trois derniers pour un futur séjour dans le canapé. En SF M. Lhisbei m’a conseillé AfrAId (sur une IA) en m’assurant que ce n’est pas un film d’horreur. Comment dire ? Il s’est mis le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Titre français ? L’I.A. du mal. J’ai tenu 10 minutes max (et failli réveiller tous les dormeurs de l’avion).
On termine en musique avec ce titre entendu dans un bar là-bas : Follow the sun de Xavier Rudd, chanteur australien, multi-instrumentiste, globe-trotteur et activiste écologiste.
Ce billet, c’est un peu l’histoire d’un aller et retour.
Ça fait un paquet de films. Combien d’heures d’avion en tout ?
« Conclave » : un visionnage prémonitoire ? ^^
C’est tout à fait ça. :p Pour le voyage en lui-même, c’est sur FB 😉
Pour Conclave je n’espère pas (vu les résultats des élections un peu partout, on risquerait de se prendre un pape super réac, pas comme dans le film, donc)
28h de vol à l’aller (départ de Paris, escale à Dubaï et Sydney pour arriver à Christchurch) et 24h30 au retour (départ de Auckland, escale à Dubaï et arrivée à Paris) (et c’est sans compter les temps de correspondance dans les aéroports ^^). Le bilan carbone fait rougir de honte.
Mouhahaha ! Seulement 2 livres en moins ?
RI-DI-CULE. :p
Mais non, j’avais autre chose à faire que lire 😉