Ils ont rejoint ma PAL (173)

Que s’est-il passé en juillet ? Des vacances. Oui, encore. Trois semaines, à « Gardincourt » ou à « ch’baraque » comme on dit par ici. L’occasion rêvée de faire baisser la PAL (Pile à Lire) ? Oui et non, comme diraient nos voisins belges. Oui, parce que j’ai lu. Non parce que je n’ai pas lu autant qu’escompté (mes objectifs étaient trop ambitieux). Pourquoi ? Parce qu’il y a eu tout un tas de trucs avec M. Lhisbei : de la gelée de groseilles maison (miam), du bricolage dans la maison (aïe), du nettoyage d’extérieurs (pfff), une escapade au bord de la mer pour admirer les vieux gréements de la Tall Ship Race à Dunkerque (waouh), et même un retour en salle de cinéma (youpi !). Trêve de bavardage, place au traditionnel bilan mensuel sur les entrées et sorties de la Pile à lire !

Les entrées en PAL

Du côté des entrées papier, le 119eme numéro de Bifrost est arrivé. Il est consacré à Greg Bear. J’ai donc officiellement deux numéros de Bifrost en retard et ça risque de devenir coton pour voter en fin d’année.

 

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En numérique, pfiou, la PAL s’est littéralement gavée (bon d’accord, je l’ai un eu aidée).

Commençons par les rattrapages pour le Prix Planète-SF des blogueurs 2025 avec Requiem pour les fantômes de Katherine Arden et La Cité des lames de Robert Jackson Bennett.

Continuons avec les entrées pour le Prix ActuSF de l’uchronie avec Les 12 chaussures de Cendrillon de Nadia Coste, Westfallen de Ann et Ben Brashares et La librairie des souvenirs de Song Yu-jeong.

Et enfin, j’ai profité d’une promo numérique (l’opération All Stars) pour récupérer Les Amants du Ragnarök  de Jean-Laurent Del Socorro.

Faisons les comptes : +6 titres en PAL principale et 0 titres en PAL des nouvelles et novellas.

Et les sorties de la PAL, alors ?

Petit mois sur les sorties avec deux titres de la Pile-à- Lire lus :

  • L’empire de Lotus, Les Royaumes ardents T3 de Tasha Suri (pour Bifrost)
  • Histoire illustrée du XXe siècle de Kim Stanley Robinson (pour Bifrost)
  • La relecture d’une trilogie, toujours pour Bifrost (je garde le nom de l’auteurice secret car il n’y a pas encore eu de communication officielle du Bélial). J’avais déjà fait ça l’année dernière 🙂

En audiolivre, l’abonnement est toujours en pause, mais comme j’ai tardé, justement, à le mettre en pause, j’avais des crédits. J’ai donc commencé Stratégie de sortie, 4eme tome de la série Assasynth.

Faisons les comptes : 1 sortie dans chaque PAL 🙂

Avec 1 sortie pour 6 entrées, la PAL principale remonte à 358 titres. La PAL dédiée aux nouvelles et novellas descend à 113 titres.

Et le reste ?

Côté blog, le rythme est revenu. J’ai chroniqué Cheval de Troie, Journal d’un AssaSynth T3 et rapatrié deux chroniques de Bifrost : Le Volume du temps I & II de Solvej Balle et L’homme superflu de Mary Robinette Kowal. J’ai aussi fait un premier bilan du Summer Star Wars Andor – Saison 2 avec une première escale sur Yavin 4.

Côté ciné, nous avons vu notre lot de blockbusters (ça nous avait manqué)

On commence par F1, réalisé par Joseph Kosinski (à qui l’on doit Top Gun: Maverick). Direction les paddock sur les plus grands circuits de formule 1 avec Brad Pitt (assez souvent filmé torse nu pour montrer sa plastique impeccable malgré ses 60 piges), chargé par un Javier Bardem roublard de reprendre du service en F1 pour seconder (et coacher sans le dire), un jeune pilote britannique talentueux mais arrogant (on reconnait assez vite un double de Lewis Hamilton, co-producteur du film) et accessoirement sauver l’écurie de la faillite.
Le scénario ? Ultra balisé. Les personnages ? De même (y compris l’ingénieure en chef, une femme dans un monde d’homme). Les rebondissements ? Prévus 10 virages à l’avance. Mais, soyons honnêtes, ce n’est pas pour l’originalité du script qu’on y va. On y va pour les sensations à 300 km/h, l’adrénaline, la tension dans les virages, le rugissement des moteurs et les images à couper le souffle. De ce côté-là, c’est une réussite totale. L’immersion est bluffante, et la BO signée Hans Zimmer ajoute une dose de frisson à l’ensemble.
Cerise sur le capot, on y croise de nombreux pilotes et personnalités de F1  en caméo : Lewis Hamilton (qui a un ego suffisamment charpenté pour produire un film dans lequel il perd une course…), Max Verstappen, Fernando Alonso, des dirigeants et pilotes Mercedes, Red Bull… Ok j’avoue que je jouais aux petites voitures quand j’étais gamine (j’avais une petite collection de Majorette) et que les grosses cylindrées restent fascinantes (et ça fonctionne aussi avec les muscle cars américaines).

On continue avec Jurassic World : Renaissance, réalisé par Gareth Edwards (à qui l’on doit Rogue One, The Creator … et un Godzilla, me souffle M. Lhisbei). Le marque un retour aux fondamentaux de la franchise avec, au scénario, David Koepp, déjà aux manettes des deux premiers Jurassic Park (1993 et 1997) et une bande-son orchestrée par Alexandre Desplat, qui rend hommage à l’incontournable John Williams.
Le monde n’est plus ce qu’il était : la pollution a rendu l’environnement globalement invivable pour les dinosaures, relégués à quelques zones équatoriales hostiles, dont l’île Saint-Hubert, au large de la Guyane française. C’est là qu’une équipe dirigée par Zora Bennett (Scarlett Johansson, principale motivation de M. Lhisbei pour aller voir le film), experte en opérations secrètes, est envoyée pour récupérer l’ADN de trois géants préhistoriques : Mosasaurus, Titanosaurus et Quetzalcoatlus. Objectif : développer un traitement contre les maladies cardiaques humaines. Rien que ça.
Sur place, ils croisent une famille naufragée et, se réfugient dans ce qu’il reste du tout premier laboratoire de Jurassic World, où rôdent des créatures mutantes et difformes, résultats de manipulations génétiques jamais dévoilées jusqu’ici. Les dinos essaient de les croquer, eux essaient de survivre. Classique, efficace, visuellement soigné, sans originalité (seule surprise on avait parié sur la mort d’un personnage, qui a finalement survécu). Globalement divertissant.

C’est pas fini. C’est l’été et le multiplexe dans lequel nous avons nos habitudes (et une carte de réduction) proposait un rattrapage de Mission: Impossible – The Final Reckoning de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise dans le rôle de Ethan Hunt. Après Brad Pitt torse nu, Tom Cruise torse nu ? Oui mais level up :  il court très, très vite, se balade sur des vieux avions, se bat (habillé ou en boxer), nage très bien sous la glace (en combi ou en boxer). Vous l’avez compris, Mission Impossible concentré d’action survitaminée.
Tout au long du film, des clins d’œil et extraits des épisodes précédents bouclent la boucle — comme pour nous rappeler que l’aventure a commencé en 1996 (et que oui, le visage de Tom Cruise a aussi pas mal changé – et c’est rassurant pour le commun des mortels). Ce huitième opus semble terminer la franchise … jusqu’à ce qu’on comprenne que non, pas vraiment. Ethan Hunt n’a visiblement pas prévu de prendre sa retraite. Il a juste rajeuni son équipe.
Le scénario ? Hunt affronte « l’Entité », une intelligence artificielle capable de manipuler à peu près tous les systèmes numériques de la planète, et accessoirement de déclencher une apocalypse nucléaire. Tout le monde veut la contrôler. Lui, fidèle à lui-même, veut juste la détruire. Alors débranche le cerveau, on attache sa ceinture, et c’est parti pour un tour de montagnes russes — toujours aussi démesurées, toujours aussi efficaces.

On termine avec Superman. J’avais deux a priori avant de voir le film. Le premier, plutôt négatif : j’avais vu des photos du tournage et franchement… ce costume ? Le retour du slip rouge sur le collant bleu ? Sérieux ? Et puis, exit Henry Cavill, ça c’est pas cool. Le deuxième, plus positif : c’était écrit et réalisé par James Gunn. Et comme je suis fan de ses Gardiens de la Galaxie, j’étais curieuse de voir ce qu’il allait faire de ce personnage moralement irréprochable qu’on connaît par cœur (ou « emblématique », pour rester polie). Verdict ? J’ai passé un très bon moment – et j’aurais adoré détester ce film parce que exit Henry Cavill . Le film est lumineux, parfois drôle (avec quelques caméos sympas), et propose un Superman un peu tourmenté, mais pas plombant. On sent l’envie de revenir à un héros solaire, optimiste, dans un film plus léger, plus coloré, sans être simpliste — un peu comme à l’époque de Christopher Reeve. L’intro est très efficace pour planter le décor et nous plonger tout de suite dans l’action : trois siècles, trente ans, trois ans, trois semaines, trois heures, trois minutes… Pas de film des origines mais une confrontation Lex Luthor / Superman comme au bon vieux temps du duo Gene Hackman / Christopher Reeve. Lex Luthor version tech / mégalo / Elon Musk est un peu caricatural et ses motivations pas toujours très solides (quelques dialogues franchement claqués au sol), mais Nicholas Hoult parvient presque à le faire oublier (quel talent !). Le film glisse aussi quelques réflexions intéressantes : manipulation médiatique, impact des réseaux sociaux, culte de l’image… Ce n’est pas hyper creusé, mais c’est là, et ça fait mouche. Et les seconds rôles sont top : j’ai beaucoup aimé Nathan Fillion en Green Lantern un peu lourdaud et Edi Gathegi en Mister Terrific, très classe. Ah, et David Corenswet en Superman dans tout ça? Il ne parvient pas à faire oublier Henry Cavill, mais il fait le job (oui, on signera pour les suites avec cet acteur, si le film fonctionne). Deux gros bémols cependant. Les personnages féminins qui auraient mérité mieux (on dirait que les actrices n’avaient pas grand chose à se mettre sous la dent) et Krypto le chien en image de synthèse, très raté par moment.

Et sur le canap, festival de films aussi.

On commence avec M. Wolff 1 et 2 (The Accountant 1 et 2). Petit génie des maths, Christian Wolff (Ben Affleck) est plus à l’aise avec les chiffres qu’avec les gens. Comptable indépendant pour les plus grandes organisations criminelles, il accepte de vérifier les comptes d’une entreprise de robotique — et cet audit marque le début des ennuis. Porté par un Ben Affleck convaincant en autiste à haut potentiel, un casting solide, des scènes d’action efficaces et quelques flashbacks bien sentis, le film se laisse regarder avec plalsir.
Mr. Wolff 2, en revanche, s’avère bien plus dispensable. Lorsqu’un ancien agent du Trésor est assassiné, il laisse sur son bras un message : « Trouvez le comptable » (Find the accountant en VO). Wolff reprend du service et forme de nouveau un duo tendu avec son frère Brax (Jon Bernthal). Plus rythmé et plus léger que le premier, ce second volet nous donne un Christian Wolff à la fois trop expressif et émotif et souvent réduit à une caricature de sa propre neuroatypie. Le buddy movie vire au grand guignol Le buddy movie vire au grand guignol (même si l’idée de transformer une institution pour autistes en base arrière digne du MI6 de James Bond a son charme). (M. Lhisbei ne partage pas cet avis, il a aimé les deux)

On poursuit avec Heads Of State avec John Cena et Idriss Elba (je suis team fan d’Idris Elba) un buddy movie / comédie d’action qui repose sur le duo improbable de deux protagonistes que tout oppose. Idris Elba incarne Sam Clarke, Premier ministre britannique, ancien membre du SAS et politicien expérimenté en perte de vitesse. Face à lui, John Cena campe Will Derringer, président américain fraîchement élu grâce à sa célébrité d’ex-star hollywoodienne, plus habitué aux tapis rouges qu’aux sommets diplomatiques. Deux hommes, deux styles.
Lors d’une tentative de réconciliation, ils embarquent ensemble à bord d’Air Force One pour un sommet de l’OTAN. Problème : l’avion présidentiel est abattu en plein vol. Contraints de sauter en parachute, ils se retrouvent en Biélorussie, coupés de toute communication et présumés morts. Pour survivre, ils vont devoir coopérer — à contrecœur, évidemment. Avec l’aide de Noel Bisset (Priyanka Chopra Jonas), une très efficace agente du MI6 rescapée d’une opération dans laquelle toute son équipe a trouvé la mort, ils traversent l’Europe pour déjouer une vaste conspiration orchestrée par un trafiquant russe.
On ne cherchera pas de l’originalité ou la vraisemblance dans le scenario mais le duo Cena/Elba fonctionne à merveille. Les scènes d’action, visuellement travaillées (même si pas toujours tout à fait réussies) et l’humour décalé en font un divertissement sympa pour une comédie d’action qui ne se prend pas au sérieux. Le film remplit son contrat de divertissement estival.

pasons aux séries à présent. M. Lhisbei a craqué sur la série Ballard, un spin-off de Bosch autour de cold case, de flics ripoux et agresseurs sexuels au sein du LAPD  (Nick Holmes, c’est pour toi et c’est mieux que Bosch Legacy). Moralité, une fois la saison visionnée, il a décidé de voir la série Bosch au complet – Il me refait le coup du Mentaliste : je vois la totalité des épisodes dans mon coin parce qu’il n’est pas intéressé et plusieurs années plus tard, Monsieur se dit que finalement, ça a l’air sympa et décide de la voir en totalité. Bref, je résiste pour ne pas me planter devant la télé et les 7 saisons de Bosch qu’il risque de boulotter assez vite mais je suis faible (très faible).
De mon côté, j’ai commencé la série le Consultant avec l’excellent Christoph Waltz, mais les premiers épisodes m’ont mise assez mal à l’aise pour que je la mette en pause.  Nous avons terminé Murderbot (je pense que j’en ferai un billet) et repris la saison 2 de Andor (mais qu’est-ce que c’est plombant)

Oui, ce billet était trop long ! Mais on termine quand même en musique avec ceci (je l’ai peut-être déjà postée cette vidéo de Edward Sharpe and the Magnetic Zeros :

Cette publication a un commentaire

  1. Baroona

    Si quelqu’un se demande si l’été est la saison des blockbusters, la réponse est ci-dessus.
    « je l’ai peut-être déjà postée cette vidéo » : je ne sais pas si c’est le cas mais j’aurais été incapable de citer le nom de l’artiste alors que je connais la chanson… et pas sûr que je m’en souvienne si elle revient une nouvelle fois. ^^’

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