La sève et le givre – Léa Silhol

La sève et le givre

de Léa Silhol

Points – 332 pages

Prix Merlin 2003 du meilleur roman Fantasy

Quatrième de couverture
Trois fois les Parques ont parlé : Finstern, Roi de la Cour de Dorcha, doit mourir. Seule la belle Angharad peut contrecarrer la mort de Finstern, ou la précipiter. Elle ignore son propre destin, et le prix à payer accomplir sa mission… Dans la funeste partie d’échecs qui s’engage entre les cours d’Ombre et de Lumière, la Reine Blanche devra trouver sa voie.

Mon avis
Entrer dans ce livre c’est comme entrer en Féerie : le seuil n’est pas facile à franchir, le passage n’est pas accordé à tous. Une fois de l’autre côté le temps ne s’écoule plus au même rythme que sur les terres humaines, les êtres que nous rencontrons sont différents, non-humains, inhumains. Leur beauté immortelle n’a d’égale que leur dangerosité pour nous autres pauvres mortels. Leurs motivations nous sont impénétrables, nous ne les comprenons pas mais pourtant nous ne pouvons que tomber sous leurs charmes.
Conte complexe mettant en scène des personnages aux multiples facettes, La sève et le givre se révèle passionnant. Angharad, fruit d’une union interdite, porteuse d’hiver et de printemps, de vie et de mort, est fascinante. Inspirée par les anciennes légendes écossaises, Léa Silhol tisse une toile délicate et riche. Son écriture complexe mais poétique nous emmène à son rythme dans un monde onirique fait de clair obscur, de sombre lumière.

Une longue ballade en des terres inconnues et mystérieuses.

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