de Alessandro Barbucci et Barbara Canepa
Soleil – 48 pages
Présentation de l’éditeur
Noa est une poupée synthétique de dernière génération. Sa vie est rythmée par un cycle de trente-trois heures commandé par une clef ; celui qui la possède détient son existence complète.
Parmi tous les androïdes de même fabrication, seule Noa est capable de rêver. Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle n’est pas seulement un jouet technologique.
Cette histoire débute à Joanna, communément appelée “La Ville Jaune” ; une des douze cités de la planète Papathéa, dominée par un schisme religieux : d’un côté, c’est le règne de la Papesse Ludovique où tout est marketing et publicité, symbole psychotique de l’aspect sensuel du culte officiel, porté à outrance. De l’autre, c’est celui d’Agape, véritable représentante des valeurs spirituelles apparues dans des circonstances étranges.
Noa travaille au “Heaven Spaceship Wash”, comme laveuse de vaisseaux spaciaux. Elle décide de s’enfuir à la recherche de ses origines et commence un voyage à travers l’univers, accompagnée de Roy et Jahu, tous deux émissaires papaux.
Sky Doll est une saga animalière à la fois dramatique et humoristique qui mêle de façon très personnelle science-fiction, “cyber culture”, design des années 60 et concepts religieux.
Mon avis
J’ai eu un vrai coup de coeur pour cette BD : les dessins sont superbes, la colorisation est audacieuses mais parfaite. L’humour et la satire ne sont pas absents du scénario et l’on s’attache très vite à la candide Noa, cette poupée synthétique qui a l’art de récolter les ennuis. J’ai découvert SkyDoll grâce à la sortie en format poche de ce premier tome. Je vais probablement continuer ma lecture de la série quand l’envie me reprendra (ou quand sortira une intégrale)