Pour Rivière Blanche, Patrice Lajoye prépare une anthologie sur le thème des Avenirs radieux.
Être directeur d’un fanzine, Géante Rouge, et membre du jury du Prix Alain Le Bussy, oblige à lire chaque année plusieurs centaines de nouvelles de science-fiction, venues tant d’inconnus que d’auteurs ayant déjà été publiés. Mais il faut bien avouer que ces lectures ne sont pas toujours une partie de plaisir. Non pas forcément en raison de la qualité des textes, mais en raison de leur fond, particulièrement noir et pessimiste.
Dystopies, récits post-apocalyptiques, guerres. Le futur vu par nombre d’auteurs ou apprentis auteurs n’est guère reluisant. Ce constat rejoint, finalement, celui proposé par Laurent Gidon, qui, en publiant l’anthologie « Contrepoint » (éditions ActuSF), voulait non pas vraiment couper le lien avec la violence, mais proposer une démarche narrative qui ne s’appuie pas sur le mode tension-résolution, que ce soit sous forme de menace, de violence, de situation conflictuelle…
La démarche serait ici très proche, sauf qu’elle ne toucherait plus les moyens narratifs, mais le fond. Il s’agirait de tenter de rétablir le lien entre la SF et le rêve du futur.
Rendez-nous espoir, faites-nous rêver ! Mais sans être naïf pour autant, ni nécessairement proposer une utopie.
Normes : les textes doivent être inédits au moment de la parution de l’anthologie (mi-2015). Ils doivent être envoyés avant le 30 novembre 2014 à l’adresse patrice.lajoye[at]gmail.com Pensez à mettre vos coordonnées dans le fichier et à mettre en sujet de votre message les mots « avenirs radieux ».
Conditions : le volume paraîtra chez Rivière Blanche. Les anthologies étant tout sauf rentables, il n’y aura hélas pas d’à valoir. Chaque auteur recevra cependant deux exemplaires du livre, et conservera l’intégralité de ses droits sur son texte et donc l’entière liberté de le publier par ailleurs, en numérique ou sur papier.
Attention : cette anthologie n’est que partiellement ouverte : des auteurs ont été contactés tout exprès pour y participer. Les places seront donc chères. »