Gilgamesh – Gwen de Bonneval et Frantz Duchazeau

Gilgamesh
L’intégrale

de Gwen de Bonneval et Frantz Duchazeau

Dargaud – 96 pages

Présentation
En 2600 avant J.-C., en Mésopotamie, vivait Gilgamesh, souverain d’Uruk. La postérité fit de ce personnage historique un héros légendaire célèbre dans tout l’ancien Porche-Orient.
Les plus anciens manuscrits relatant l’Epopée de Gilgamesh nous proviennent des Sumériens, inventeurs de l’écriture. Ces tablettes d’argile furent successivement traduites en babylonien, en assyrien, en hittite, et en hurrite. Sa version la plus complète a été retrouvée à Ninive, dans la bibliothèque d’Assurbanipal.

Mon avis
Cette édition de la collection Poisson Pilote reprend les deux tomes de la série : Le tyran et Le sage. Les couvertures de ces deux tomes étaient bien plus jolies que celle de l’intégrale (qui fait peur et ne rend pas justice au graphisme de la BD)

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Gilgamesh est un roi tyrannique, un colosse qui aime les plaisirs et surtout son bon plaisir. C’est un géant, un demi-dieu. Il est grand, beau et fort mais excessif en tout. Pour le calmer, les dieux créent Enkidu, un être capable de le combattre, un double en quelque sorte. L’affrontement se solde par un échec : de force égale, aucun des deux ne parvient à battre l’autre. Ils deviennent amis et, ensemble, partent à l’aventure (mais je ne vous dirait pas lesquelles). Au contact d’Enkidu Gilgamesh s’humanise. La mort d’Enkidu conduira un Gigamesh fou de douleur à rechercher la vie éternelle. Ce voyage initiatique lui permettra de s’humaniser encore un peu plus et de s’assagir.

L’épopée de Gilgamesh est à la frontière de la réalité et du rêve, inutile donc de chercher la cohérence, la logique, ou la vraisemblance. La BD fonctionne sur une boucle, les dernières pages faisant écho aux premières. Le dessin est assez particulier avec beaucoup de hachures. Au début c’est déroutant. Une fois que l’on s’y est habitué on se rend compte que les hachures donnent du mouvement et rendent la BD dynamique, ce qui compense les baisses de rythme de la narration. Les textes sont peu nombreux et le dessin parvient à exprimer ce que les textes ou les dialogues taisent. C’est une BD que j’ai lu d’une traite  une fois commencée mais qui mérite une seconde lecture pour bien saisir toutes les subtilités du mythe.

Cet article a 2 commentaires

  1. Edelwe

    Effectivement les couvertures ne sont pas terribles, mais tu as l’air d’avoir apprécié alors je note!

  2. Lhisbei

    j’ai d’abord été déroutée puis sans m’en rendre compte j’étais mordue et j’ai dévoré la suite. faut s’habituer au dessin en tout cas[]

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