Il ne vous a pas échappé que j’avais zappé le billet mensuel de vie de la PAL début octobre. Le mois de septembre fut mouvementé et le traditionnel billet de gestion de la Pile à lire est passé à la trappe. Qu’à cela ne tienne, nous allons couvrir deux mois en un billet. Accrochez-vous ça risque d’être plus long et… bookporn en vue (ou pas).
Commençons par les entrées en PAL (dûment répertoriées sur Insta). En septembre, est entré en PAL Expiration de Ted Chiang, avec la citation de Barack Obama qui plie le game (celle de Damasio sur le recueil de Catherine Dufour, à côté, c’est peanuts)
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En septembre, toujours, ma commande des derniers Une-Heure-Lumière (je les lirais un jour, je les lirais) est arrivée : Vigilance Robert Jackson Bennett, Les Agents de Dreamland de Caitlin R. Kiernan et le Hors Série 2020 avec une nouvelle de Kij Johnson :
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En octobre, une nouvelle uchronie que j’attendais avec impatience : Vers les étoiles de Mary Robinette Kowal. Au menu des lectures du mois de novembre.
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Toujours en octobre, un recueil de nouvelles de Chi Ta-wai, Perles (j’avais lu son roman Membrane et je suis curieuse de ce titre-ci) :
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Et plus inattendu, un autre recueil de nouvelles, celui de China Miéville, En quête de Jake et autres nouvelles.
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Et, qui ne rentre pas en PAL, ais arrive quand même dans la collection, le dernier Bifrost.
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La réception de la semaine. Aucune enveloppe n’a été maltraitée, juré.
En numérique, en octobre trois titres ont rejoint ma PAL : Sous la lumière d’Hélios de Dominique Lémuri (gagné chez le Chien critique), Le Chant des Fenjicks de Luce Basseterre (pour Bifrost) et Les Dossiers Secrets de Donald J. Trump de Francis Le Lapin (un truc bien barré je dirais).

Ce qui nous fait sur deux mois sept nouveaux titres dans la PAL principale et trois nouveaux titres dans la PAL des nouvelles et novellas
Du côté des sorties, le marathon lecture pour le prix ActuSF de l’Uchronie a pris fin début octobre et j’ai eu la chance de lire ensuite de très bons titres. Sont sortis de ma PAL :
- Les T4 et T5 des Chroniques de St Mary de Jodi Taylor. Et comme ce n’est pas ma came, je vous envoie chez Cuné qui en parle bien mieux que je ne pourrais le faire : T4 et T5.
- Les cinq tomes des Twisted Tales Disney. Ceux qui pensent encore que Disney ce sont des princesses, du rose bonbon et des paillettes sont priés d’ouvrir tout de suite ces Twisted Tales, dystopiques à souhait avec des voyages sombres, peuplés de spectres. Ils sont tellement éloignés de l’univers Disney de mon enfance que je me suis perdue en cours de lecture. J‘ai trouvé certaines scènes, très dures ou trop violentes pour un public jeune. Les romans sont très bien faits mais j’ai un peu l’impression qu’ils assassinaient mon enfance au passage. Et comme j’avais revu le dessin animé La belle et la bête avant de lire le Twisted Tale associé je me suis rendue compte que je n’avais pas perçu le côté féministe du film quand j’étais ado : Gaston est un harceleur / prédateur que je pensais juste lourd. Parfois grandir et vieillir a des avantages : on tolère moins l’intolérable.
- La guerre uchronique de Fritz Leiber : une réédition impressionnante augmentée d’un paratexte exceptionnel. Et comme j’ai totalement la flemme de le chroniquer, je vous invite à lire le billet de Yossarian, qui en parle très justement.
- Quitter les monts d’Automne d’Émilie Querbalec
- Un long voyage de Claire Duvivier (billet à venir)
J’ai aussi lu un titre piqué dans la bibli de M. Lhisbi : La Débusqueuse de mondes de Luce Basseterre (oui c’est en lien avec la lecture à venir du Chant des Fenjicks pour Bifrost).
Je suis toujours en audio(re)lecture de Dune de Frank Herbert. C’est long, je ne suis pas hypée. Je ne l’avais pas été lors de ma première lecture, mais j’avais 20 ans. Là, ma lecture est plus approfondie et, malgré une contextualisation du roman dans son époque, c’est parfois très pénible à lire en ce qui concerne l’utilisation de personnages féminins. Et parfois c’est extrêmement jouissif surtout sur la quête de pouvoir, le management (Atréides et Harkonnen sont à l’opposé dans ce domaine) et les motivations de chacun. Ma lecture est donc très hachée. Ceci dit, la sortie du film étant repoussée par la pandémie de Covid-19, rien ne presse. Il me reste moins de 2h d’audiolecture sur les 25h que compte le premier livre (un merci aux travaux de peinture nécessaires mais chiants qui m’ont permis d’audiolire à fond).
Faisons les comptes : 11 lectures et 10 sorties de la PAL principale. Et avec 7 entrées pour 10 sorties, la PAL baisse de 3 et s’élève à 315 livres. Celle des Nouvelles et novellas augmente de 3 pour s’établir à 68 titres.
Côté blog, c’était plutôt calme avec la fin du Summer Star Wars Episode IX, le rattrapage de la chronique de Poumon Vert de Ian R. MacLeod. Un calme tout relatif puisque, en coulisses, nous étions occupé par un chantier d’envergure : une nouvelle identité visuelle pour le RSF Blog, concoctée avec talent par Anne-Laure / Chut Maman lit qui a nécessité de retravaillé le design du blog pour lui offrir un thème à la hauteur (réalisé avec amour mais aussi arrachage de cheveux par moi-même). Tous les détails ici.
Côté cinéma, M. Lhisbei et moi avons bravement affronté la peur du virus (je ne connaîtrais pas la peur, car la peur tue l’esprit etc) pour un film catastrophe beaucoup plus subtil qu’il n’y paraît à première vue (et qui en dit beaucoup sur la « mécanique/dynamique » d’un couple sans les clichés américains à la con habituels) : Greenland. Côté séries, nous avons vu (et kiffé) la saison 2 de The Boys et commencé Away (assez peu réaliste, mais très émouvante). On vous conseille le film Enola Holmes en dessert (cute). Et comme le confinement coïncide avec des congés prévus, à l’origine pour des Utopiales qui n’ont pas survécu à l’allocution présidentielle, on va regarder The Mandalorian. Et lire.
Et parce que la musique adoucit les moeurs et qu’il faut garder le moral …
Et bien, toi aussi ton moi a été gourmand en entrées!
oui. ici on est prêts pour un confinement qui n’en est pas un…
Si on m’avait dit un jour que je verrais une comparaison entre Barack Obama et Alain Damasio.
Chargé ce récap’… et la PàL n’explose même pas, hourra !
La faute aux éditeurs et à la surenchère sur les bandeaux mouhahahaha.
C’est bien la dernière fois que je laisse passer un mois sans récap, c’est beaucoup trop long à rattraper…
Vers les étoiles me fait très envie après avoir lu le petit recueil Lady Astronaute.
Bonnes lectures !
Ah ce recueil il faut que je mette la main dessus, même si j’ai lu la nouvelle phare en VO 🙂
Bonnes lectures à toi aussi Zina !
» bookporn en vue (ou pas). »
Petite auteure vicieuse… Si si. 😛
Mais ce n’est pas bookporn … et en plus ta PAL baisse.
(en voilà du book porn : https://www.facebook.com/nick.holmes.7798574/posts/2679499282265800 )
mouhahahaha.
Bon confinement.
🙂
ça c’est du craquage maousse costaud… !
En effet, j’ai un peu halluciné en voyant Gaston une fois adulte, moi aussi! Je ne m’en étais pas rendu compte quand j’étais gamine, même si je comprenais bien que c’était le mec pas sympa de l’histoire.
315, c’est fou! 😀
Oui. J’ai presque envie de revoir d’autres Disney pour vérifier si le phénomène se reproduit à chaque fois 😉
315 c’est trop (faut vraiment que le trouve un moyen de lever le pied sur les entrées)
Ah ben je suis intriguée par les Twisteds Tales du coup. Gaston est un gros con depuis longtemps dans ma tête ^^
Ils sont assez glaçants ces Twisted Tales, trouvé-je. (je suis trau-ma-ti-sée)
Sacré récap !
Ce qui est bien avec le bandeau du Ted Chiang c’est que tu peux le réutiliser sur plein d’autres bouquins 😀
Ah oui, le bandeau peut être recyclé facilement 🙂