L’année dernière je n’avais pas assisté à la remise des prix des Imaginales. Les cérémonies et moi ne sommes pas en bons termes. Généralement je trouve le temps long … Cette année j’ai décidé de faire un petit effort et à 18h30 direction l’auditorium de la Louvière.
Quand les partenaires du festival sont montés sur scène (principalement des représentants des institutions : préfecture, conseil régional, conseil général, mairie…) j’ai eu très peur des discours qui allaient suivre. Souvent c’est long et, disons-le, ennuyeux à dormir. Ici il faut croire qu’ils ont été bien briefés : le discours inaugural de Monsieur le Maire, Michel Heinrich, a été tout à fait supportable. Ouf.
La remise des prix en elle-même s’est déroulé rapidement, sans temps mort. Il faut dire aussi que le Big Band » du conservatoire Gautier d’Epinal a bien égayé la soirée. (on clique sur les photos pour les voir s’ouvrir en grand dans une nouvelle fenêtre)
La remise des prix a débuté avec les lauréats du Prix Claude Seignolle. Claude Seignolle était un folkloriste, « traqueur de légendes » et auteur de fantastique. Depuis depuis quatre ans il donne son nom à un prix récompensant un ouvrage, essai ou roman, consacré aux genres qu’il a magnifiquement illustrés. C’est Roger Maudhuy, le président du jury qui remet les prix.
Les lauréats sont
- Prix Claude Seignolle : Michel Gautier pour Contes populaires de Vendée chez Geste
- Prix Spécial du Jury : les Editions Hesse pour avoir réédité Le journal historique et archéologique du Blésois et de la Sologne de Louis de la Saussaye
- Prix de l’Imagerie : Dominique Prieur pour La mémoire des prodigieuses roches d’en Salm et par Vosges
- Prix du Folklore Français : Thierry Thévenin pour Les plantes sauvages : Connaître, cueillir et utiliser
Dominique Prieur
Thierry Thevenin
S’en est suivi la remise des Prix Imaginales
Lionel Davoust recevant le Prix de la nouvelle pour L’île close dans l’anthologie De Brocéliande en Avalon.
Isabelle Varange recevant le Prix de l’illustration en lieu et place de Frédéric Perrin qui ne pouvait être présent.
Fabien Clavel recevant son Prix pour Les gorgonautes
Ian McDonald n’était pas là pour recevoir son Prix pour Roi du matin, reine du jour. C’est Gilles Dumay son éditeur (alias aussi l’écrivain Thomas Day) qui s’y colle.
La remise des prix se termine avec Jean-Philippe Jaworski pour Gagner la guerre : récit du vieux royaume.
Photos de C.Schlonsok tous droits réservés
Le plus frappant sur la scène c’est le contraste entre les officiels « endimanchés » (mais beaucoup moins engoncés qu’habituellement dans ce genre de cérémonie) d’un côté et le jury et les lauréats de l’autre. Ces derniers, très décontractés, sont peu nombreux à avoir mis ne serait-ce qu’une veste… 😉
On s’y croirait, photod + commentaires, bravo!
Merci Sylvie [:s]