Les Rêves de la Mer
Tyranaël 1
d’Élisabeth Vonarburg
Alire – 363 pages
Elaï a un don : elle Rêve d’autres univers. Son don lui paraît une malédiction surtout lorsque qu’elle rêve des Etrangers et de leur arrivée prochaine sur sa planète Tyranaël. Elle ignore si ses Rêves se réaliseront dans son propre univers mais ils vont bouleverser le destin de son peuple puisqu’ils vont le pousser à abandonner la planète. A la fin de sa vie Elaï entreprend de nous raconter ses rêves, relatant ainsi l’arrivée des Terriens sur sa planète.
Au début du 21eme siècle, la Terre est trop polluée et surpeuplée. L’homme a essaimé sur la Lune et sur Mars puis une sonde a découvert une planète de type terrestre près d’Altaïr. La première expédition découvre une planète apparemment désertée depuis plusieurs siècles par sa population d’origine, des humanoïdes que les Terriens nommeront les Anciens. Ils découvrent aussi un phénomène inexplicable qu’ils nomment la Mer. Pendant la moitié de l’année (une année dure 4 années terrestres) la Mer recouvre toute la planète jusqu’à mille mètre d’altitude, annihile l’énergie électrique sur 1000 mètres supplémentaires et absorbe toute matière organique vivante. Les Anciens ont créé des digues pour contenir cette Mer et naviguaient dessus. Après la seconde édition les Terriens commencent à coloniser la planète qu’ils baptisent Virginia du nom du premier enfant né sur cette exoplanète.
Peu à peu les Terriens s’installent sur Virginia et tentent de percer les secrets des Anciens et de leur départ précipité mais les agences gouvernementales étouffent leurs recherches. Les Virginiens vont peu à peu apprendre à vivre avec les mutations qui apparaissent.
Dans ce livre, premier des 5 tomes de la saga de Tyranaël, Elisabeth Vonarburg plante le décor : une planète mystérieuse, une civilisation disparue sans raison apparente et une humanité qui tente de s’adapter à une vie différente de celle qu’elle a toujours connu. La narration n’est ni linéaire, ni chronologique puisque nous suivons Elaï dans ses rêves et dans sa vie. Elisabeth Vonarburg nous livre en parallèle l’histoire des Anciens et celle des Virginiens C’est déconcertant au début et il m’a fallu un temps d’adaptation pour passer de l’un à l’autre. Mais une fois cet effort de concentration fourni, quelle récompense. L’auteur nous offre un monde à découvrir, des personnages auxquels le lecteur ne peut que s’attacher, une société minutieusement construite. C’est riche, dense, original. En un mot époustouflant. Et quand vous avez terminé le premier tome vous ne pensez qu’à une chose : dévorer le suivant.
Bon, ben si c’est époustouflant, je note. Je n’ai jamais lu Vonarburg, il serait tant, j’ai aussi lu beaucoup de bien de la Reine de mémoire
Arrrgggg Elle était là !!!!!! Tu l’as vu, elle te l’a dédicacé ??? au nom de Lhisbei ???
Oui Sandrine fonce. Il FAUT lire Elisabeth Vonarburg.
Yueyin : oui elle était là. en conférence et en dédicace le samedi et le dimanche Oui je lui ai parlé (j’ai bafouillé 2 ou 3 mots idiots parce que très impressionnée par le “mythe vivant” alors qu’elle est toute sympa, bourrée d’humour, cultivée et passionnée). Oui elle m’a dédicacé 2 recueils de nouvelles que je n’ai pas encore lu (ma PAL crie au secours) – mais à mon vrai nom (je lui ai dit pour le pseudo ça l’a fait sourire) et c’était un super moment. d’ailleurs les Imaginales étaient un super moment
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