A la croisée des mondes : la boussole d’or – Chris Weitz

A la croisée des mondes : la boussole d’or

Réalisé par Chris Weitz

Avec Dakota Blue Richards, Nicole Kidman, Daniel Craig, Sam Elliott, Eva Green…

Synopsis (Allociné)

Lyra, 12 ans, est une orpheline rebelle qui vit à Jordan College, un établissement de l’Université d’Oxford, dans un monde parallèle qui ressemble au nôtre mais qui a évolué de façon un peu différente. Elle a pour compagnon Pantalaimon, son dæmon, un être capable de prendre de nombreuses formes animales.
Le monde de Lyra est en train de changer. L’organisme gouvernemental global, le Magisterium, resserre son emprise sur le peuple. Ses sombres activités l’ont poussé à faire enlever des enfants par les mystérieux Enfourneurs. Parmi les gitans, qui ont perdu beaucoup des leurs, court une rumeur : les enfants sont emmenés dans une station expérimentale quelque part dans le Nord, et on pratique sur eux d’abominables expériences…
Lorsque Roger, le meilleur ami de Lyra, disparaît à son tour, la petite fille jure d’aller le chercher, jusqu’au bout du monde s’il le faut…

Mon avis
Les critiques de ce film n’ont pas été tendres. N’ayant pas lu les livres je ne peux juger de la bonne ou mauvaise adaptation au format « film ». En écoutant et lisant les avis déposés ici et là je m’attendais à pire que ce que j’ai vu et apprécié. La boussole d’or m’a fait penser à Narnia que j’avais aussi bien aimé (je dois être restée une grande enfant). Les qualités et les défauts sont les mêmes. Du côté des qualités citons d’abord le monde de Lyra. Les décors, les costumes, un Pôle Nord glacé mais vivant, rendent le monde de Lyra féérique et enchanteur. Les daemons, le personnage glacial de Nicole Kidman, les sorcières et les pirates sortis de nos contes d’enfance apportent une dimension onirique et magique au film. Les acteurs sont irréprochables y compris ceux réalisés en image de synthèse. L’influence steam-punk, rendue ici par les machines volantes et l’architecture des villes pour donner une ambiance retro-futuriste victorienne, est un atout visuel supplémentaire pour nous fait voyager dans ce monde parallèle. Les effets spéciaux sont réussis la plupart du temps : la scène du combat entre Iorek et Ragnar tient le spectateur en haleine. Du côté des défauts signalons des deus ex machina un peu trop nombreux mais pas suffisants pour cacher les faiblesses du scénario, des dialogues où la profession de foi est un peu gentillette et des scènes à effets spéciaux ratées comme la bataille finale. Comme nous sommes dans un film pour enfants le sang est absent. Ce n’est pas pour autant un bonbon rose sirupeux. La violence physique est bien présente et n’a pas besoin de sang pour impressionner : le combat entre Ragnar et Iorek et la bataille finale vous le prouveront.

A la croisée des mondes : la boussole d’or est le premier volet de l’adaptation la série de romans du Britannique Philip Pullman, Les Royaumes du Nord. Elle est composée de Les Royaumes du Nord, La Tour des Anges et Le Miroir d’Ambre et s’est vendue à 14 millions d’exemplaires à travers le monde.

Cet article a 5 commentaires

  1. zaph

    miam
    Moi, c’est le contraire, je n’ai pas vu le film, mais je suis en train de lire les bouquins à ma fille, et nous aimons beaucoup, je te les conseille. (on visionnera le film après)

  2. Lhisbei

    Zaph : presque tous les lecteurs des romans sont unanimes : l’adaptation est ratée (raccourcis faciles, ellipses qui trahissent le sens du livre…). c’est pour éviter une déception que je regarde les films avant de lire les livres Frisaplat : tu vas pouvoir te rattraper en DVD c’est dommage que tes enfants soient passés à côté.

  3. Thom

    Je suis fan des bouquins…je n’ai pas détesté le film, mais en général quand je vais voir une adaptation j’essaie de prendre ça comme une nouvelle oeuvre plutôt que de sans cesse comparer avec ma propre image mentale. Donc en tant que film tu as tout dit, très beau, efficace, spectaculaire et bien joué. Le scénario est hyper faible, et c’est bavard. Cela dit les fans des bouquins sont assez hypocrites, car la trilogie de Pullman ne brille ni par l’extraordinaire des péripéties qu’elles narrent (toutes téléphonées ou pas loin), et elle est encore plus bavarde que le film. Ce qui fait la qualité des livres, c’est l’épaisseur des caractères, et si ce film pèche un peu de ce côté, c’est à mon avis parce que ce n’est qu’un premier volet.
    Bilan positif, donc.

  4. frisaplat

    en tout cas j’ai beaucoup aimé les livres
    je les avais achetés pour mes enfants qui ne les ont jamais lus
    mais je me suis régalée
    je n’ai pas eu la possibilité de voir le film; dommage

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