Réalisé par Jean-Teddy Filippe
Avec Natacha Lindinger, Bruno Todeschini, Philippe Duclos…
Hors du temps est un téléfilm français qui sera diffusé par Arte le 15 décembre 2009 à 23 h et à ne pas confondre avec le film au titre éponyme qui passe en ce moment dans les salles dont le titre en VO est The Time Traveler’s Wife.
J’ai eu la chance de voir Hors du temps en avant première aux Utopiales de Nantes, le 1er novembre. La séance s’est déroulée en présence du réalisateur, Jean-Teddy Filippe.
Dans laboratoire de recherche, isolé sur une île du bout du monde, le professeur Franz Ostermeier est en pleine expérimentation sur le cerveau de Mab, un chimpanzé femelle. Il s’agit d’une expérience de physique quantique sur le temps semblable à celle du chat de Schrödinger. Pendant une seconde Mab est à la fois morte et vivante. Hélène, qui vient vérifier l’avancée des travaux de recherche, débarque sur l’île avec une journée d’avance et va se retrouver piégée dans une boucle temporelle que l’expérience à créé. La seconde devient une journée pour les scientifiques présents sur la base au moment de l’expérience…
Peut-on être à la fois mort et vivant ? Peut-on vivre dans un temps et être mort dans un autre ? Le scénario, habilement construit, balade le lecteur de questions en questions et brouille les frontières de la réalité. La construction du film (répétition de la même journée avec à chaque palier une subtile dégradation) fait monter la tension du spectateur. De boucle temporelle en boucle temporelle l’angoisse du temps qu’on ne maîtrise pas se fait plus prégnante. La fin du film éclaire le spectateur. Le réalisateur réussit l’exploit de ne pas nous perdre en route. Les acteurs sont saisissants. Un film vertigineux, intelligent, chiche en effets spéciaux (il n’en a pas besoin). Un film de SF qui se souvient que dans science-fiction on trouve science et fiction : à partir d’un postulat scientifique il construit une fiction impressionnante.
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Je n’ai jamais rien vu de Star Trek, donc je ne peux pas en dire grand-chose. Par contre dernièrement j’ai découvert Battlestar Galactica (la version réinventée) et c’est maintenant devenu mon mètre-étalon pour tout ce qui concerne les Space Opéra.
Rien compris à ton commentaire [heuu hum] le film est intéressant mais je ne sais pas s’il résisterait à un oeil scientifique…[]
La décohérence de photons: y’a que ça de vrai! Vive la décohérence de photons!