De Velma Wallis
JC Lattès – 173 pages
Lire le livre de Velma Wallis c’est entrer dans un autre monde. Velma Wallis est née en Alaska dans une tribu Athabaskanne, une tribu qui vit au delà du cercle polaire. Elle a été élevée selon les valeurs traditionnelles de son peuple, valeurs qu’elle continue de respecter et de perpétuer. Elle vit dans une cabane de trappeur plutôt isolée et bien qu’elle soit notre contemporaine nous ne vivons probablement pas dans le même espace-temps. Le cadeau du froid reprend un conte, une légende fondatrice de son peuple, qui est traditionnellement transmis de manière orale de génération en génération. Velma Wallis le tient de sa mère qui le tenait de sa mère et ainsi de suite.
Les temps sont durs pour la Tribu. L’hiver est rude, le froid plus intense, les animaux se font rares. Malgré ses déplacements la Tribu ne trouve plus assez de nourriture pour tout le monde. Sa’ et Ch’idzigyaak sont deux vieilles femmes dont toute la tribu prend soin. Las ! Elles se plaignent constamment et sont devenues un poids. En ces temps de famine elles sont deux bouches inutiles à nourrir alors que la faim tenaille les ventres. Un jour, le chef, après en avoir délibéré avec le conseil de la tribu, décide de les abandonner sur place. La Tribu lève le camp et laisse les deux vieilles à leur sort. C’est la mort qui les attend à la nuit tombée. Mais Sa’ n’accepte pas son destin et décide de lutter pour sa survie entraînant avec elle Ch’idzigyaak.
Le cadeau du froid est un peu le conte de Noël à offrir cette année. Il est à la fois très représentatif d’un imaginaire et d’une culture particulière (et mal connue) et universel car porteur de valeurs humaines très fortes : la solidarité, la ténacité, et l’amitié… entre autres. Ce conte décrit avec réalisme le quotidien d’un peuple nomade et les conditions de vie au delà du cercle polaire. L’écriture, simple et sincère, de Velma Wallis entraîne dans un autre monde âpre et rude, aux paysages glacés magnifiques. Chaque chapitre est agrémenté d’une belle illustration dont l’une illustre aussi la couverture. A la fin du roman l’éditeur nous gratifie d’une brève mais éclairante information sur les peuples nomades d’Alaska et reproduit la postface de l’édition américaine qui retrace le parcours de l’auteur et de son roman.
Férocias : non et je ne compte pas essayer. trop peur Edelwe : lance-toi Youplala : la description n’est pas de moi mais de Claire Ta description de Cromwell est juste il fait à peine de la figuration dans le livre…
pas tentée là tout de suite, j’ai déjà bien assez froid, j’arrive à peine à sortir de chez moi, non vraiment, je préfère le soleil !
Un magnifique conte d’hiver ! Je suis cependant étonnée de trouver une critique de ce livre, sr un blog dédié à la science-fiction.
Toutes vos critiques concordent … je vais le suggérer comme futur achat à la bibliothèque !
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