Le moment est venu de faire le point sur le mois d’août. Le potager se porte bien mais qu’en est-il de l’évolution du blog et de la PAL ont-ils évolué ? Quels livres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire ce mois-ci ? Les détails suivent ci-dessous. Sachez que j’ai réussi à convaincre M. Lhisbei de se lancer dans l’audiolecture. J’ai – honteusement – profité d’une occasion malheureuse (un problème ophtalmique) pour lui glisser dans les oreilles la douce voix de Camille Lamarche. Sachant qu’il ne lit que du space opera et que le personnage teigneux mais touchant d’Andréa Cort ne pouvait que lui plaire, je prenais peu de risque à lui proposer Émissaire des morts de Adam Troy-Castro. Et ce plan s’est déroulé sans accroc même si, maintenant qu’il est rétabli, il voudrait continuer avec le livre papier. Il est incorrigible… Mais revenons à la PAL.

Du côté des entrées, j’ai été très raisonnable puisque je n’ai entré, en numérique, que les livres nominés à rattraper pour le Prix Planète-SF des blogueurs (comment ça je suis en retard ? A peine, voyons). Il s’agit de Éversion d’Alastair Reynolds, Le Pays sans lune de Simon Jimenez et Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert.

Ce qui nous fait 3 entrées dans la PAL.

Parlons maintenant des sorties du mois :

• l’audiolivre La Crue, premier tome de Blackwater – L’épique saga de la famille Caskey de Michael McDowell
• l’audiolivre La Digue, deuxième tome de Blackwater – L’épique saga de la famille Caskey de Michael McDowell
• l’audiolivre La Maison, troisième tome de Blackwater – L’épique saga de la famille Caskey de Michael McDowell
• Après nous les oiseaux de Rakel Haslund (chronique dans un prochain Bifrost)
• Uchronies sibériennes, Le Trans Alaska sibérien de Patricia Chichmanova
• Sur la Lune de Mary Robinette Kowal (chronique à venir)

Ce qui nous fait 3 sorties de la PAL puisque je n’ai pas entré les audiolivres dans la PAL classique.

Vous l’avez compris, je poursuis, en audiolivre, la série Blackwater – L’épique saga de la famille Caskey de Michael McDowell. Cela se lit tout seul. Je vais attendre d’avoir lu la série complète avant de partager mes impressions. L’avantage d’une série aussi addictive et aux tomes assez courts (à peine 5h d’audiolecture par volume), c’est que je n’ai pas besoin de mettre l’abonnement en pause. C’est même l’effet inverse qui se produit. J’ai du acheter un lot de trois crédits pour ne pas avoir à attendre trois mois d’abonnement pour pouvoir terminer la série (oui je suis impatiente, mais comme c’est plus économique par trois…). Je mettrai probablement mon abonnement en pause ensuite, à moins que je ne déniche une lecture aussi captivante d’ici là.

Avec 3 sorties pour 3 entrées la PAL principale se stabilise à 348 titres. La PAL des nouvelles et novellas ne bouge pas (84 titres).

Côté blog, ça ralentit un peu mais j’ai chroniqué Uchronies sibériennes, Le Trans Alaska sibérien de Patricia Chichmanova et Celle qui devint le soleil de Shelley Parker-Chan. Je suis à peu près à jour des chroniques de lectures récentes, de ce fait. J’ai aussi pris le temps de faire un deuxième point d’étape sur notre challenge estival Summer Star Wars et de rédiger un retour sur la 50eme convention de SF française, la Pentacontacon. J’avais oublié de signaler que je participe aussi à deux challenges estivaux : le Challenge S4F3 2023 de Lutin et le Challenge Les épais de l’été organisé par Ta d loi du cine, “squatter” chez dasola, (l’un des deux challenges qui succède au traditionnel Pavé de l’été de Brize). L’oubli est réparé. A, il faut aussi que je vous signale que le RSF Blog et moi sommes à présent sur Bluesky : Lhisbei / RSF Blog (@lhisbei.bsky.social)

En ce qui concerne les films, nous sommes allés voir Oppenheimer (impressionnant de bout en bout – et c’est quelqu’un qui ne supportait pas Nolan qui l’écrit), Mission Impossible (conforme à la franchise, aux attentes et Tom Cruise impeccable malgré ses 61 ans) et Equalizer 3 (avec un Denzel Washington toujours aussi charismatique et de superbes paysages italiens). Côté canapé, une bonne surprise avec Cash, film français de Jérémie Rozan sorti sur Netflix en juillet (visionné sur le conseil, pertinent, de Meilleure Belle-Soeur, qui, même si je n’en ai qu’une, n’en est pas moins la meilleure). Pas une once de SF dans ce film, mais du panache pour un film d’arnaque à la française, un Ocean Eleven provincial (à Chartres), avec un Danny Ocean manutentionnaire dans un entrepôt de stockage de parfums de luxe. Improbable ? Oui, mais qui fait mouche. Toujours côté canap, nous avons visionné Agent Stone avec Gaël Gadot, un clone de Mission Impossible mâtiné de Minority Report : le super agent est une femme, l’agence (la Charte) n’est liée à  aucun gouvernement (mais on ne sait pas qui finance le tout) et la technologie a fait un nouveau bond en avant avec une IA prédictive. Le film fait le job. Évidemment, nous avons visionné avec plaisir la saison 2 de Good Omens. La série a conservé son humour décalé, son côté fourre-tout foutraque mais qui fonctionne (des zombies nazis ? Vraiment ? Oui, vraiment) et tout ce qui fait son charme notamment le duo Martin Sheen / David Tennant, leurs personnages emblématiques et leur relation amicale/amoureuse. Et quel épisode final ! Et puis qui pourrait résister au charme d’un bal à la manière de Jane Austen ? Petit bémol : l’intrigue autour d’un archange Gabriel amnésique peine un peu à captiver par sa lenteur. C’est certes moins bon que la première saison (et, oui, il y a un côté un peu mollasson, mais pas de quoi rougir de honte). Nous attendons donc la 3e saison. Et de mon côté, j’ai commencé à regarder Daisy Jones and The Six. Je n’en suis qu’au début, mais jusqu’à présent l’adaptation me semble fidèle au roman, restitue l’ambiance des années 70 et met en scène des acteurs convaincants.

Dans l’ensemble, c’est un mois d’août très sympa. Septembre sera nettement moins gai (pas une prédiction, juste de l’anticipation)

On termine en musique avec ce titre de Carole King (back to the 70’s):