Si, côté météo, on est passé de l’automne au plein été en deux jours (et que, enfin, il pousse autre chose dans le jardin que de la mauvaise herbe et du trèfle), juin se termine sur un KO politique avec l’élection d’un député RN au premier tour dans ma circonscription (on remerciera au passage l’inconséquence de Jupiter). Juin a aussi été chargé au niveau professionnel et la motivation pour d’autres activités en a diminué d’autant. Et pour couronner le tout, la panne de lecture est toujours présente. Moralité, j’ai pris du retard sur tout ou presque. Ceci dit, que s’est-il passé en juin sur le blog ? Comment s’est portée ma Pile-à-lire (PAL) ? Quels titres ont rejoint ma bibliothèque ce mois-ci ? Revue de détail.

Du côté des entrées au format papier, la PAL se régale avec la commande annuelle de novellas dans la collection Une Heure-Lumière (collectionnite quand tu nous tiens…) : Le Dernier des aînés Adrian d’Tchaikovsky, La Peste du léopard vert de Walter Jon Williams, Barbares de Rich Larson, Sweet Harmony de Claire North, De l’espace et du temps d’Alastair Reynolds, La Marche funèbre des marionnettes d’Adam-Troy Castro, Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller accompagnées du Hors-Série 2024

 

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Côté uchronie / steampunk, j’ai reçu une magnifique box remplie de goodies et de paillettes, avec Magie & Sentiments – Les Secrets de Longdawn T1 d’Ariel Holzl

 

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J’ai aussi reçu mon exemplaire de contributrice à l’ouvrage collectif Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy (et aller chez son libraire) d’Ariel Kyrou & Jérôme Vincent. Une belle brique que j’aimerais bien picorer cet été.

 

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En numérique j’ai reçu, dans le cadre du prix ActuSF de l’uchronie, La Croisière bleue, Les Temps ultramodernes T2 de Laurent Genefort

Ce qui nous fait trois entrées en PAL principale et huit entrées dans la PAL des Nouvelles et novellas.

Du côté des sorties, rien, nada, zero. Mais j’ai commencé, en audiolivre, Défaillances systèmes le premier tome de la série Journal d’un AssaSynth de Martha Wells et j’accroche bien. Le tome sera probablement vite écouté puisqu’il ne fait que 3 h et 35 min.

Avec 0 sortie pour 3 entrées, la PAL principale remonte à 350 titres. Avec huit entrées, la PAL des nouvelles et novellas explose à 104 titres.

Côté blog, ce n’est pas si tristoune que ça (même si j’ai l’impression de ne pas être très productive). J’ai rattrapé la chronique de Auto-uchronia ou Fugue en zut mineur de Francis Berthelot et lancé le Summer Star Wars – Ahsoka. Nous avons d’ailleurs décollé, et depuis, il y a des chroniques à relayer sur les réseaux sociaux (et je suis en retard, oups). J’ai aussi relayé l’annonce des lauréats 2024 du prix ActuSF de l’uchronie. Le prix sera désormais remis à Bordeaux lors du festival Hypermondes, ce qui chamboule le calendrier et nécessite d’adapter mon organisation personnelle.
En juin, j’ai aussi participé au club de lecture d’ActuSF. Nous avons enregistré le jour de la Fête De La Musique et nous en avons donc profité pour explorer les liens entre musique et imaginaire. Pour l’occasion, j’ai choisi la chanson emblématique de Queen : Who Wants to Live Forever, tirée du film culte Highlander (1986). J’ai ensuite conseillé la lecture La Trilogie d’une nuit d’hiver de Katherine Arden, qui mêle magie et folklore dans la Rus’ médiévale (L’Ours et le Rossignol, La Fille dans la Tour et L’Hiver de la sorcière) . En juillet, je prévois quelques billets sur les Imaginales et j’essaierai de combler le retard accumulé. J’y crois (si, si).

Côté ciné, nous avons enfin vu Furiosa, A Mad Max Saga. Étrangement, ce film m’a fait rappelé Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille alors que les deux films n’ont rien en commun. Bon d’accord, le fruit défendu qui conduit à la perte du jardin d’Eden (peuplé de ce qui ressemblent à des Amazones) au début de Furiosa, l’improbable char de moto de Dementus et la dimension mythologique du récit lorgnent vers le peplum plus ou moins biblique. J’ai trouvé Anya Taylor-Joy convaincante, même dans son mutisme. Le personnage de Dementus, joué par Chris Hemsworth, frise parfois le ridicule, probablement volontairement, mais ça ne fonctionne pas toujours. Et certaines lignes de dialogue ne laisseront pas un souvenir impérissable. On n’a pas le côté grand spectacle du précédent film, mais le découpage en chapitres chronologiques est une bonne idée pour voir l’évolution du personnage et bâtir la légende.
Côté séries, clap de fin pour The Mentalist (dernière saison décevante, j’avais l’impression que les showrunners ne savaient pas s’il y aurait une saison suivante ou non, oscillant entre “prenons notre temps” et “vite, vite, il faut boucler”). J’ai aussi terminé Fallout (pas ma tasse de thé malgré ses qualités, mais comme il s’agit d’un uchronie et que j’aime bien aller au bout des choses, je devais la voir en entier – je suis un peu maso mais j’étais curieuse de connaître l’histoire de la goule). J’ai commencé une autre série uchronique, My Lady Jane (je crains le pire – sauvez-moi ! ou pas).

As usual, on termine en musique avec The Cranberries (parce que ça faisait longtemps).