Nous sommes entrés dans l’automne, la saison de la grisaille et de la pluie dans le ch’nord (bon d’accord j’exagère, un peu). Après un été caniculaire et sec, on ne va pas bouder les draches (voilà un régionalisme que je pensais être du bon français jusqu’à mon entrée en fac, tiens). C’est aussi la saison du retour des écouvillons dans le pif, rien d’agréable si ce n’est le résultat et le soulagement de ne pas l’avoir chopé pour M Lhisbei (qui, jusqu’ici, l’a évité) et rechoppé pour moi (paraît qu’ l’immunité conférée par une infection ne dure pas longtemps avec les nouveaux variants). Bref, ici ce n’est pas le sujet. Le sujet c’est la vie de la PAL. Alors voyons donc comment se porte la Pile à Lire du mois de septembre ? Let’s go.
Du côté des entrées, voici quelques titres pour le prix ActuSF de l’uchronie 2022. On commence avec La cour des ouragans 3eme tome de la série Vampyria de Victor Dixen :
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On continue avec Le Suprême Sacrifice de Jack Campbell et la version papier de Maître des djinns de P. Djèlí Clark (qui est déjà en PAL dans sa version numérique)
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Ce qui nous fait deux entrées papier (1 dans la PAL classique et 1 dans la PAL des nouvelles et novellas)
Du côté des sorties, c’est assez court. Une seule sortie de la PAL : Vers Mars de Mary Robinette Kowal (la rentrée professionnelle a été chargée). En audiolivre, je suis toujours plongée dans La Guerre des marionnettes d’Adam-Troy Castro mais le temps dédié à l’audiolecture s’est un peu réduit.
Au total la Pile à lire principale passe à 344 titres et celle des Nouvelles et novellas remonte à 76 titres.
Côté blog, j’ai rattrapé les chronique de Notre Part de nuit de Mariana Enriquez et de La Nuit du faune de Romain Lucazeau pour le prix planète-SF (à présent la lauréate est connue) et il m’en reste deux en mode brouillon-à-moitié-écrit. Notez que c’est déjà mieux que d’autres billets en mode brouillon-écrit-au-quart, voire en mode pas-de-brouillon-du-tout. Petite fierté personnelle sur ce blog, c’est la tenue du Summer Star Wars – Obi-Wan Kenobi avec deux billets – la troisième escale sur Nur et le retour sur Terre – mais aussi un relai, sur les réseaux sociaux, de chacun des 156 billets de participation (pas une mince affaire ça).
Côté images qui bougent, nous avons commencé à visionner Les Anneaux de pouvoirs (où je m’ennuie un tantinet, j’avoue, mais pas au point de gâcher le plaisir de visionnage), House of dragons (qui est un cran en dessous de Game of Thrones) et Andor (même ambiance désespérée que pour Rogue One). Et miracle, nous sommes retournés au cinéma, hier, pour The Woman King qui retrace l’histoire des Agojié, des guerrières qui ont protégé le royaume de Dahomey au XIXème siècle en Afrique de l’Ouest. Un film épique, avec ce qu’il faut de violence, de sang et de larmes, qui laisse la place aux trajectoires des personnages et permet aux actrices talentueuses de crever l’écran. Un film qu’on vous conseille, et pas seulement parce qu’il est écrit, produit, réalisé et joué par des femmes puissantes et afro-américaines (sauf Maria Bello, la productrice). Notez quand même que la fidélité historique est loin d’être garantie, comme habituellement avec les blockbusters et que Hollywood excelle à pousser la poussière sous le tapis (le Dahomey fantasmé ici relève plutôt de la métaphore).
On termine en musique, parce que j’ai cette chanson en tête le matin au réveil depuis presque un mois :
C’est chouette d’avoir du blockbuster qui change de paradigme. Pas un film que j’ai trouvé excellent mais il était très plaisant à regarder.
Bon mois d’octobre 🙂
Oui, plaisant à regarder. Bonne fin de mois d’octobre (14 jours pour répondre à un commentaire, pfiou, c’est chaud)