Avec les Utopiales, j’avais anticipé le bilan du mois d’octobre. Quelques semaines plus tard, je suis en retard pour le bilan du mois de novembre. Je suis sûre qu’il y a une logique, une routine dans la programmation de l’univers qui conduit à ce résultat. Elle implique probablement un lapin blanc, un chapelier fou et du thé frelaté (ou de la poutine, qui sait…). Or, donc, reprenons. Que s’est-il passé pour la PAL en novembre ?
Il n’y a pas eu de gros craquage dans la méga librairie des Utopiales. Cette année nous sommes revenus avec plus de bouffe que de livres (mon fil Insta en est témoin). Sont entrés au format papier dans la PAL un roman, L’île de silicium de Chen Qiufan et un essai Neuro-science-fiction, les cerveaux d’ailleurs et de demain de Laurent Vercueil et c’est tout !
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En numérique, pas d’entrée ce mois-ci. Ce qui nous fait deux entrées dans la PAL principale. Rhooooooo. Trop, trop raisonnable non ?
Du côté des sorties, ont été lus :
- Un Pays de fantômes de Margaret Killjoy
- Grain de sable de Louise Roullier (chroniqué pour Bifrost)
- La fureur des siècles de Johan Heliot (chroniqué aussi pour Bifrost)
En audiolivre, j’ai commencé Celle qui devint le soleil de Shelley Parker-Chan. Et j’en ai pour un moment avant de le terminer, mais jusqu’ici c’est très bien.
Ce qui nous fait trois sorties et une baisse de 1 titre dans la PAL Principale. Les PAL se montent donc à 339 titres pour la PAL principale et 75 titres pour celle des nouvelles et novellas. Après avoir scindé les PAL, je songe sérieusement à les fusionner à nouveau. Une idée comme ça, en passant. Ah et puisqu’on parle d’idée en passant, j’ai ouvert un compte Mastodon pour “pouetter” ou “piailler” comme je twitte (c’est à dire peu) : @Lhisbei@piaille.fr.
Côté blog, j’ai rapatrié les chronique de Parle comme un homme et autres textes de Nisi Shawl parue dans un précédent Bifrost et, sur Insta, j’ai dit quelques mots d’une uchronie personnelle très touchante, Les Neuf Vies de Rose Napolitano de Donna Freitas. Sur le blog, j’ai commencé les billets sur les Utos, mais j’ai toujours le rythme d’un escargot agonisant.
Côté images qui bougent, avec M. Lhisbei, nous avons vu, du fond du canap, emmitouflés dans nos slankets, Top Gun Maverick (qui fonctionne aussi bien que le premier et dont on attendait pas plus), Mort sur le Nil, adaptation du roman par et avec Kenneth Branagh (bancal, mais agréable), Thor: Love And Thunder (ça tombe bien, c’est la période des romances de Noël et là on en est pas très loin, c’est choupi et réconfortant), Le Secret de la cité perdue avec Sandra Bullock (M. Lhisebi est fan) et Channing Tatum (je suis fan), un mauvais film, et The King’s Man : Première Mission,une très grosse déception, un ratage de chez ratage. Côté série nous avons terminé Andor qu’on a trouvé réussie (même si sur un rythme ultra lent) et, j’anticipe sur décembre, boulotté non sans une totale jubilation Mercredi. Le délicieux goût du sarcasme morbide de la famille Addams nous avait manqué : « J’ai failli étouffer de tant d’hospitalité. J’espère lui rendre la pareille… dans son sommeil ». Pas de cinéma ce mois-ci. Nous avons donc raté Wakanda Forever Je crois que c’est un truc qui ne va pas revenir : trop cher, trop de monde, trop de bruit et finalement trop loin du canapé – et c’est encore la bavette Angus qui précédait la séance qui me manquera le plus dans cette habitude perdue, je crois.
On termine en musique et un retour aux valeurs sûres quand l’hiver vous cloue un peu dans le canapé (surtout quand on est une fille de Beltaine, née une année de canicule) :
Une baisse de PàL ! Ce n’est donc pas un mythe, c’est réellement possible ?!