Lire : le tome 1 – le tome 2 – le tome 3
L’un des cafés littéraire avait pour thème (rebaché ?) l’inspiration “ça vous vient comment des idées pareilles ? la boite à imaginaire des ecivains…” Il était animé par une pointure : Jacques Baudou, critique littéraire et chroniqueur au Monde. Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Les auteurs participants étaient : Jean Claude Dunyach (nouvelliste, critique à L’Express et directeur de collection chez Bragelonne)
Mélanie Fazi (nouvelliste et romancière fantastique – dans tous les sens du terme- et traductrice)
et Nathalie Le Gendre auteur jeunesse en SF et fantasy
Les auteurs ont évoqués leur boite à idées et le public a pu constater que chacun fonctionnait différemment. Jacques Baudou s’est attaché à la boite à idées mais aussi à la boite à outils des écrivains (s’inspirant du découpage en deux temps d’Ecriture mémoire d’un métier, l’autobiographie de Stephen King). Nathalie Le Gendre reconnait avoir une écriture spontanée et viscérale. Elle écrit sans plan, sans synopsis et sans idée de la fin du livre. Et pourtant son premier jet est structuré et construit. Sa relecture et le travail de correction ne touche presque jamais à la structure du livre.
Concernant les Muses les auteurs se sont acharnés à démystifier l’Inspiration. Toute le monde à des idées et Jean Claude Dunyach a eu cette phrase (que je trouve pleine de bon sens) : ce qui différencie les écrivains des autres c’est que l’écrivain ne lâche pas ses idées ou que les idées de l’écrivain ne le lâchent jamais.