de Arleston et Labrosse
Soleil – 48 pages
Présentation de l’éditeur
En cette fin de XXI° siècle, Cuba est devenu le centre mondial des affaires, alors que les USA se sont enfoncés dans un fascisme protectionniste et religieux. Moréa Doloniac est à présent à la tête de la DWC, une des plus grosses transnationales de la planète. Mais elle est aussi un Dragon, c’est-à-dire une immortelle qui lutte contre les Anges, voués à la destruction de la planète et à l’avilissement de l’humanité.
Aussi, lorsqu’une bactérie permettant d’envisager la terraformation de Mars est volée à la DWC, Moréa, accompagnée du chevalier Terkio, un autre Dragon, doit intervenir elle-même. Mais cette chasse qui les mène à Miami n’est-elle pas un piège ?
Mon avis
Dans ce deuxième volet nous retrouvons Moréa dans une aventure qui mélange fantastique et thriller politico-judiciaire. Le passage sur les Etats Unis qui ont virés xénophobes et ultra-sécuritaires est savoureux. Le rythme est toujours aussi rapide, les scènes d’action succèdent aux scènes d’actions (toujours avec le mini-short et le débardeur moulant) mais le lecteur finit par se demander où va mener cette histoire. Moréa a un parfum de classicisme très prononcé : elle n’est pas innovante mais reste efficace.