De Michel Pagel
Les mages de Sumer (T1)
Pocket – 378 pages
Les mages du Nil (T2)
Pocket – 372 pages
A Sumer, deux frères, deux mages, Alad, le plus jeune et Eneresh, le plus âgé, reçoivent des dieux le don de l’immortalité. Eneresh, ambitieux et dépourvu de scrupules, bien décidé à conquérir le monde connu, tente d’éliminer son pleutre de frère bien trop respectueux des lois et des autres. Même s’il est aidé de son plus fidèle serviteur, un puissant guerrier, qui a juré de le protéger jusqu’à la mort, Eneresh ne parvient pas à ses fins. Sauvé par les enfants des pierres, des entités magiques naturelles, qui vivent sous nos pieds, Alad parfait son apprentissage de la magie. Il sait qu’un jour il devra affronter celui qui est devenu le plus puissant mage de Sumer et qui intrigue, à présent que Sumer est menacée par un roi voisin, dans le but de ravir la couronne.
Intrigues politiques d’abord à Sumer puis dans l’Égypte des pharaons, intrigues familiales, amour filial, amitiés, mystique et religion, immortalité… autant de thèmes intéressants abordés dans ces deux opus qui se lisent tout seul. J’ai passé un bon moment de lecture, me suis évadée dans un Sumer depuis longtemps disparu et une Égypte ancienne qui m’a toujours fait rêver. Pourtant, dans ce diptyque, je n’ai pas retrouvé la richesse d’un Roi d’août ou la complexité présente dans L’équilibre des paradoxes. Retrouver la plume de Michel Pagel reste un plaisir – Michel Pagel est un magicien des mots – mais, si l’histoire est plaisante et prenante, elle manque un peu de corps. A la lecture, les émotions sont intenses (et la fin poignante) et l’évolution des personnages (surtout celle d’Alad dans le second tome) leur donne une densité qu’ils n’avaient pas au début de l’histoire. Si le premier tome se concentre sur la mise en place de l’histoire, le second apporte plus de profondeur au récit. Pour apprécier ces romans à leur juste valeur, il faut lire les deux tomes. Ils sont, pour moi, indissociables.
J’avais beaucoup aimé ces deux volumes, moi aussi, sans que ce soit un coup de coeur absolu ! Et j’ai bien aimé découvrir Sumer ou l’Egypte dans le cadre de fantasy : c’est tellement rare de sortir du Moyen-âge !
Beaucoup aimé aussi. Tellement exotique.
@ JainaXF : oui le cadre est assez original
@ Gromovar : exotique, oui le mot est bien choisi
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