La 13ème édition des Imaginales se tenait à Épinal du jeudi 22 au dimanche 28 mai 2014.
Cette année, l’implantation d’un cirque dans le parc a poussé les organisateurs à modifier l’agencement du site. Les Magic Mirrors et les bulles du jeu étaient plus proches que d’habitude. Les stands habituellement installés derrière la bulle du livre, encadraient l’entrée. Au final, si se garer pouvait poser quelques problèmes, l’agencement global du site était bien mieux pensé. Terminé de courir d’un Magic Mirrors à l’autre. Et en plus, cette année, c’était fléché …
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Nous avons retrouvé avec plaisir les breloques des Magic Mirrors…
… les piles de livres de la Bulle
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… croisé la route d’un gentil dragon :
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Contrairement à l’année dernière, il a fait beau, très beau même par moments ce qui a entraîné une forme d’indolence qui m’a conduite à paresser sur la pelouse, en excellente compagnie, plus souvent qu’à l’habitude. Sous la bulle des livres, c’était l’enfer tropical. Double enfer même puisque la foule était au rendez-vous.
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Cette année nous n’avons pas fait l’ouverture (arrivée trop tardive). La fermeture non plus d’ailleurs (la fermeture ça me déprime trop). Nous avons encore regardé le château de loin (de la fenêtre de la chambre d’hôtel pour être précis), n’avons pas visité le musée de l’Image, ni même assisté à une conférence au tempe maçonnique. Mais qu’avons-nous fait ?
Nous avons assisté à une dizaine de conférences (et je me suis endormie à l’une d’entre elles), déjeuné avec Ayerdhal dans un restaurant de poisson (moyen, le resto), petit-déjeuné avec Christopher Priest (dans un restaurant bio doté d’un grand choix de thé et rooïbos), déjeuné avec des blogueurs (dans le bruit), papoté avec beaucoup de monde (un peu partout), seulement croisé rapidement quelques personnes (comme tous les ans)… un peu de name dropping : Endea, Tigger Lilly, Julien, Snow et Emilien, Doris, Cédric, Lynnae, Mariejuliet, Jae-Lou, Tortoise, Galoo, Joyeux Drille et Witch (d’Elbakin). A la voix, j’ai reconnu Philippe Boulier (je conseille sa Bibliothèque Orbitale) à qui j’ai dit du mal de Bifrost (sur l’absence de dossier sur des auteures), mais pas Gillossen d’Elbakin. J’ai été raisonnable : sur quatre jours, deux Bêtes de Vosges et une Cuvée des Trolls, un verre de vin blanc (choisi par Ayerdhal, et je peux vous dire qu’il a bon goût), une bolée de cidre (pour accompagner les galettes bretonnes), une théière de rooïbos et diverses boissons non alcoolisées pour supporter la chaleur. Cette année encore, j’ai participé au match d’écriture du Club Présences d’Esprits (comme membre du jury de lecture) et une partie de ma nuit de vendredi à samedi à été consacrée à la lecture des 18 textes écrit pendant le match. Nous avons visité deux des expositions, admiré la fresque, déambulé sous la bulle, paressé sur la pelouse.
Nous avons plus ou moins respecté le programme que nous nous étions fixés. Le jeudi M. Lhisbei assistait à la conférence Le Voyage dans l’espace des écrivains et des scientifiques au Magic Mirrors 1 pendant que j’écoutais attentivement le café littéraire sur l’uchronie du Magic Mirrors 2, Et si on refaisait le match ?. Nous avons assisté à la Promenade cosmique de l’astrophysicienne Yaël Nazé, au planétarium. Le vendredi, comme prévu, nous étions présents au café littéraire sur les Uchronies nazies avec Christopher Priest, Jean-Pierre Andrevon et Johan Heliot. En revanche, nous avons raté une partie de la conférences sur le thème Quelle énergie pour demain ? en partenariat avec le Prix Une Autre Terre. Le samedi, nous avons zappé la remise des prix (trop de monde cette année). Et nous n’avons pas raté l’Entretien avec Christopher Priest le dimance à 16h.
M Lhisbei a été très calme sur les photos : 1954 soit exactement 40 de moins que l’année dernière. Le tri est en cours mais ça va prendre un peu de temps. Comptez sur nous pour tenter de vous faire partager cette édition des Imaginales et vous faire vivre ou revivre cette très belle édition.
On a cherché Ayerdhal :
Mais on l’a finalement retrouvé, au bar… Pas devant, mais bien derrière, en train de trimer !
Parlons acquisitions à présent. Nous avons été raisonnables (toujours la même technique infaillible : ramener ses propres bouquins à faire dédicacer !). M. Lhisbei a craqué sur du space-opera et du planet-opera (Oh ! Quelle surprise) en achetant les deux tomes de Dominium Mundi de François Baranger et Gigante de Pierre Bordage. De mon côté, j’ai complété ma collection de recueils de Sylvie Lainé avec Espaces insécables. Et c’est tout. Vi, vi. Raisonnables, nous avons été.
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Des compte-rendus, photos, vidéos, commencent à fleurir sur la toile un peu partout. Je vous recommande ActuSF qui a enregistré ou filmé la plupart des conférences. Du côté des blogueurs, un petit tour chez Endea, Snow, Tigger Lilly et Doris pour commencer. Nos billets arriveront dans les jours à venir.
Photos par C.Schlonsok et Lhisbei tous droits réservés
Je ne me suis toujours pas remise des 650 livres de la Pàl de Mr Lhisbei moi lol. Je te félicite pour ton unique achat, donc je fus la témoin. Sinon pour le reste, complètement subjuguée par ton CR qui me replonge dans ce super WE, les Imaginales, on les attend 1 an, on en profite mais cela passe toujours trop vite et il faut encore attendre 1 an pour que cela revienne, que c’est cruel au final ^^
J’ai trouvé l’agencement des Mirrors et Bulles plus logique finalement, même si effectivement ce fut galère de se garer samedi (mais pas dimanche, comme quoi on retiendra qu’il faut arriver très tôt le samedi et moins tôt le dimanche).
Toujours ravie de vous avoir revus en tout cas et d’avoir passé un grand moment super agréable dans l’herbe, car c’est cela aussi les Imaginales.
@Endea : il faut voir M. Lhisbei comme un collectionneur ça aide à relativiser la PAL.
Oui c’est cruel d’attendre un an à chaque fois. Les Imaginales reste le festival que j’attends avec le plus d’impatience d’une année sur l’autre (la pelouse aide beaucoup).
Contente de t’avoir revue aussi (et on est 2 à espérer te revoir avant l’année prochaine )
Waouh, je suis impressionnée par le nombre de photos (et bon courage pour trier tout ça, je connais bien…) La technique fonctionne bien : un seul livre. Dis donc, les Imaginales, c’est planning serré !
Merci de faire partager, c’est presque comme si j’avais pu venir ^^