de Alessandro Barbucci et Barbara Canepa
Soleil – 48 pages
Présentation de l’éditeur
Noa est une syntopoupée créée à des fins dégradantes. Toutes les 33 heures, sa vie s’éteint. Un androïde ne rêve pas, mais Noa, elle, se souvient parfaitement de ses rêves. Dans quel but a-t-elle vraiment été créée ? Quels sont ses liens avec la défunte Papesse Agape ? Ce que Noa ignore, c’est qu’elle n’est pas un simple jouet technologique. Mais sait-on ce qu’elle est réellement ? Que va-t-il se passer lorsque sur la planète Aqua, le Second Fragment entrera en contact avec elle ? Une seule chose st sûre : l’avenir de l’Univers entier en dépend.
Mon avis
Dans ce deuxième tome la légèreté fait place à la critique acerbe d’une société où les masses ignorantes sont manipulées et exploitées par les religieux fanatiques. Noa part en quête de son identité et de ses origines. Ce qu’elle découvre lors de son voyage pourrait la rendre cynique mais si sa naïveté s’envole elle garde sa fraîcheur et sa générosité. Noa s’humanise de plus en plus et les autres personnages se nuancent au fur et à mesure de l’histoire. On découvre que la Papesse Ludovique (qui dans le premier tome était une vraie garce) est en fait une femme fragile, isolée par le pouvoir, prête à craquer. Cela n’excuse rien mais donne de la profondeur au personnage. De même l’histoire se complexifie. L’humour est toujours bien présent ce qui allège le pessimisme ambiant.
Côté dessin on retrouve un graphisme soigné dans les moindre détails et la colorisation si particulière. Le graphisme de la planète Aqua est d’inspiration psychédélique mâtiné de New Age et c’est une vrai réussite.
Une BD à plusieurs niveaux de lecture, intelligente, intéressante et amusante. Une réussite totale.
Cette série à l’ai très sympathique !
J’y jetterai un coup d’oeil à l’occasion…
elle est très sympathique