Après une édition 2020 décalée et réduite, les Imaginales 2021 se sont tenues à Épinal mi octobre plutôt que mi-mai. Une édition décalée, dans une configuration différente mais avec un esprit très proche des éditions classiques du festival. La pandémie de Covid-19 a conduit l’organisation à quelques aménagements. Le festival s’est tenu sur quatre jours, avec conférences, bulles de dédicaces, stands etc. Des auteurs internationaux invités, quand ils ont pu voyager, ont répondu présent même s’il manquait des représentants du pays invité (pas de visas pour les voyageurs de pays vaccinés avec Spoutnik). Le parc du Cours a été temporairement abandonné au profit de plusieurs lieux : les places des Vosges, de l’Âtre, de la Chipotte, Jeanne d-Arc, la villa romaine et son parc, le parking Clémenceau. Les points les plus éloignés étaient distant de 1,2 km et occasionnaient donc un peu de marche mais permettait de limiter le risque de cluster de Covid-19. Le passe sanitaire était obligatoire et les masques ont pu tomber.
Ces Imaginales étaient aussi les premières après l’affaire Stéphane Marsan. Pour un déroulé des faits, voici trois articles à lire chez ActuSF : Mediapart met en cause Stéphane Marsan, Huit autrices de Bragelonne écrivent une lettre ouverte à leur éditeur et Stéphane Marsan quitte ses fonctions aux éditions Bragelonne. La parole a pu se libérer et une réflexion sur l’après Marsan s’engager notamment lors de la conférence du dimanche 17/10 à 11h qui avait pour titre Accueillir, écouter, protéger… Pour en finir avec le sexisme dans l’édition ! La table-ronde accueillait Betty Piccioli, Silène Edgar, Lionel Davoust et Jérôme Vincent avec, à la modération, Sylvie Miller. Le texte de Silène Edgar est disponible ici. La table ronde se visionne ici (et je vous invite vivement à l’écouter). Toutes les photos de C. Schlonsok sont visibles dans cette publication.
Ces Imaginales ont aussi été une édition militante avec trois discours marquants de récipiendaires lors de la remise des prix du samedi soir : le premier par Betty Piccioli, le deuxième par Léo Henry et le troisième par Adrien Tomas. Leurs discours sont lisibles sur le site de Fantastiqueer. Et pour les écouter, direction la captation de la cérémonie ici. Toutes les photos de C. Schlonsok sont visibles dans cette publication.
De notre côté, il s’agissait pour nous, habitués du festival depuis 2008, d’un premier retour en société. Autant dire qu’émotionnellement c’était puissant. La Côte de Boeuf et la bonne compagnie ont fait de ces Imaginales une parenthèse enchantée, malgré un contexte compliqué. Et puisque ce blog sert aussi de mémoire externe et qu’il faut garder traces des bons moments, nous reprendrons donc nos comptes-rendus ici même. Stay tuned !
Photos par C.Schlonsok tous droits réservés à l’auteur
Une édition toute particulière en effet. Que ce soit sur plan organisationnel que sur le plan des engagements qui ont été mis en avant. J’en garde aussi un souvenir très fort (le retour à la société justement). Je regrette de ne pas avoir pu vous dire bonjour mais ce sera pour une prochaine fois!
Oui, on ne s’est même pas croisé je pense. J’ai raté l’info du pique nique par exemple. L’année prochaine, je préparerai plus (ou je trouverai un signe de reconnaissance autre que l’homme qui prend des photos 😉 )
Content d’avoir pu vous croiser ! 🙂
Nous aussi !
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