Allez, c’est l’heure du bilan du mois de juin. Comment le blog et la PAL ont-ils vécu ? Quels titres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire ce mois-ci ? Les congés débutés sur mai se sont terminés en juin (merci au reliquat de congés non posés en période COVID pour permettre d’assurer les “nécessités de service”) et m’ont permis de prendre l’air, de manier la pelle (pour refaire des bacs de permaculture) et d’assister au retour, dans les rayons des librairies, du Guide de l’uchronie, dans sa 3eme version (yeah, joie et bonheur). Mais côté PAL et blog, ces vacances ont-elles été profitables ?  Direction la revue de détail de cette PAL.

Du côté des entrées, une entrée papier pour le prix ActuSF de l’uchronie : Galaxies-Uchronies IV, le troisième des numéros hors-série de Galaxies, parus à la suite de la publication du N°75 « Dossier Uchronies ». Sur les 17 nouvelles présentes au sommaire, 15 sont inédites.

 

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Un SP sauvage (ça arrive) fait entrer en PAL le premier tome d’un diptyque de fantasy romantique inspiré de la légende chinoise de Chang’e : La fille de la déesse de la lune, Déesse de la lune T1 de Sue Lynn Tan.

 

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L’opération Une Heure-Lumière m’a permis de mettre à jour ma collection (j’avais, j’avoue, du retard, puisque les derniers achats dans cette collection dataient de l’opération UHL de l’année dernière – oups). Sont donc entrés en PAL 7 titres : La Millième Nuit d’Alastair Reynolds, Le Voleur, La maison des jeux T2 de Claire North, L’Héritage de Molly Southbourne de Tade Thompson, Le Maître, la maison des jeux T3 de Claire North, Connexions de Michael F. Flynn, Houston, Houston, me recevez-vous ? de James Jr. Tiptree, Rossignol d’Audrey Pleynet et le Hors Série 2023.

 

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Je ne compte pas le catalogue de l’exposition Uchronie de Vincent Fournier dans la PAL puisque j’ai vu l’expo 😉

 

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Je ne compte pas non plus la réédition du Tarot de la Marelle (ex tarot d’Ambre) de Florence Magnin (qui s’est fait attendre depuis le kickstarter, mais l’attente en valait la peine)

 

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En numérique, une entrée en PAL en juin avec Himilce d’Emmanuel Chastellière

Ce qui nous fait deux entrées dans la PAL principale et sept titres dans la PAL des nouvelles et novellas.

Passons aux sorties à présent :

• Sorcier d’Empire, Ars Obscura T1 de François Baranger
• La Trilogie du Singe recueil de nouvelles uchroniques de Pierre Léauté

Je poursuis l’audiolecture de Celle qui devint le soleil de Shelley Parker-Chan. Et, bonne nouvelle, j’ai presque terminé.

Avec 2 sorties pour 2 entrées la PAL principale reste à 351 titres et la PAL des nouvelles et novellas passe à 84 titres. Oups !

Côté blog, c’est Byzance. J’ai chroniqué cinq titres (ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps) : Un Pays de fantômes de Margaret Killjoy, l’essai L’uchronie – Histoire(s) alternative(s) de Laurent Bazin, Anarchy in the U.S.E. de John King, Paideia de Claire Garand et Requiem en catastrophe majeure d’Olivier Gechter. Je ne sais pas si le rythme est revenu, mais les vacances, ça rend du temps, du temps de cerveau et du temps de réflexion pour le blog, c’est sûr. Le mois de juin est aussi celui du Summer Star Wars, et l’édition 2023 baptisée Andor, est lancée. Et pour le prix des blogueurs du Planète-SF, le premier titre de la short-list est connu : la communauté des blogueurs et forumeurs a choisi Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert. Côté blog, c’était un bon mois de juin aussi.

Côté images qui bougent, nous sommes allés voir Mon père et moi, un comédie américaine gentillette (et pas encore vu le dernier Indy, grrr).  Dans le canapé, nous avons vu Black Adam (une bonne BO pour un film très moyen) et j’ai rattrapé le très percutant et troublant Drunk, film danois avec Mads Mikkelsen (si vous ne l’avez pas vu, c’est le moment). Dans la vraie vie, nous avons passé deux jours à Paris à l’occasion du concert des Who (With Orchestra) et spoiler, la meilleure partie du concert c’était sans cet orchestre, talentueux au demeurant mais tout à fait accessoire et finalement assez plombant (je me suis rarement autant emmerdée à un concert). Je vous mets le lien d’un compte-rendu qui résume bien, et encore trop gentiment, ce que j’ai ressenti (si, si, Pinball Wizzard, Who Are You ? et Baba O Riley ont bien été massacrés, étouffés par l’orchestration). Nous en avons profité pour voir  l’expo Labyrinth de Tim Burton (j’avais déjà vu une partie des œuvres exposées, notamment les dessins, à la cinémathèque il y a quelques années, l’aspect labyrinthe est un peu surjoué – la plupart des salles sont communes peu importe la porte empruntée, mais les décors, les costumes, la scénographie et la lumière contribuent à une immersion totale et je suis uns fangirl) et l’excellente expo Uchronie de Vincent Fournier au musée de la Chasse et de la Nature (empaillée la nature, mais pas que – un musée très paradoxal entre glorification de la chasse avec animaux empaillés, collection d’armes, tableaux et tapisseries et célébration du vivant par l’art moderne).

Un bon mois de juin, en somme.

On termine en musique avec ceci, What a Life des danois Scarlet Pleasure (issu du film Drunk):