Imaginales 2022 – Les conférences du jeudi et du vendredi

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Pour suivre nos Imaginales 2022 dans leur intégralité, direction le Coup d’envoi et un premier Retour en images (où l’on évoque les sujets qui fâchent) et les Auteurs en dédicace. Évoquons à présent les conférences en commençant par celles du jeudi et du vendredi. Avons-nous assisté aux conférences pré-repérées ? La réponse en image !

A 10h nous avions prévu d’assister au Coup d’envoi. Et nous y étions. La conférence réunissait Patrick Nardin, maire d’Épinal, qui n’a pas tari d’éloges sur le festival et sa direction artistique, deux auteurices de fantasy en provenance d’Amérique du Nord Jenn Lyons (autrice US) et Steven Erikson (canadien), tous deux épaulés par Hélène Bury à la traduction, Michael Roch le coup de coeur de cette édition 2022 et Stéphanie Nicot, directrice artistique. Vous pouvez retrouver toutes les photos de M. Lhisbei ici. Je n’ai pas trouvé de captation de la conférence.

Michael Roch le coup de coeur des Imaginales 2022

 

A 11h nous avons assisté à la conférence Comment s’adresser aux jeunes lecteurs, qui réunissait Jean-Laurent Del Socorro, Charlotte Bousquet, Fabien Fernandez,  Johan Heliot et Solène Dubois à la modération. Toutes les photos de M.Lhisbei ici. Je n’ai pas retrouvé de captation de la conférence… Et je n’ai pas pris de notes…

Fabien Fernandez et Solenne Dubois

 

A 16h il était prévu que nous assistions à la table ronde Les Imaginales ont 20 ans ! Quelles ambitions pour demain ? avec Stéphanie Nicot, directrice artistique, Stephane Wieser directeur des affaires culturelles de la ville d’Epinal, Élisabeth Genini et un modérateur dont je n’ai pas retenu le nom. Bernard Visse précédent directeur des affaires culturelles et co-fondateur du festival était présent. Cette conférence dont beaucoup (dont moi) attendaient beaucoup au regard du contexte de ces Imaginales s’est révélée très conventionnelle et absolument langue de bois. Tout le monde s’est attardé sur le passé, la naissance et la montée en puissance du festival (intéressant mais ce n’était pas le sujet) et la question du futur a été évacuée en trois minutes à la fin (avec zéro info en réalité). J’ai relevé une petite phrase désagréable de Stéphane Wieser à Stéphanie Nicot (“la reine des disparition). Mais globalement cette table ronde c’est un peu la montagne qui accouche d’une souris. Et comme je me refuse à tenter de lire entre les lignes, car ce qui est tu est sujet à maintes interprétations contraires, je vous invite à vous faire votre opinion grâce à cette captation.  Et toutes les photos prises par M. Lhisbei sont ici.

Stéphanie Nicot

 

Les deux conférences que nous avions pré-repéré ensuite, Mélange et porosité des genres : quand l’imaginaire bouscule les cadres… à 17h et Les littératures d’imaginaire en Europe : la Grèce à 18h sont totalement passées à la trappe. Pour la seconde, une captation est disponible ici et c’est très très intéressant.

Le vendredi, nous avions prévu d’assister à trois conférences l’après-midi mais nous avons finalement commencé à 10h avec le Prix Imaginales des écoliers 2022 qui a été remis à David Bry pour Les héritiers de Brisaine. Étaient présents sur scène Stéphanie Nicot, Sophie Gendron et Élisabeth Del Genini. Les enfants ont défilé sur scène pour poser leurs questions et David Bry a eu l’heureuse surprise de découvrir que les élèves de l’école de la Loge Blanche à Épinal avaient imaginé la suite de son roman, une suite illustrée. L’auteur a dévoilé les titres de futurs romans de la série qui ont déclenché l’hilarité des enfants : La malédiction des cochons volants (dans lequel des licornes qui se transforment en cochon) et Le concours de mocheté. Pour nous, cette conférence a aussi permis de revoir Endea, présente avec sa classe. Pas de captation et les photos de M. Lhisbei ici.

David Bry

A 11h nous avons assisté à une partie de la table ronde sur l’histoire, Nous aimons l’Histoire. Et les histoires ! avec Victor Fleury, Jean-Philippe Jaworski (toujours passionnant), Sylvie Miller, Shelley Parker-Chan (qui m’a donné envie de craquer pour Celle qui devint le soleil) et Lionel Davoust à la traduction. La modération était assurée par un Jean-Luc RIvera toujours pertinent dans son approche et ses questions. Pas de captation et toutes les photos de M. Lhisbei ici.

Lionel Davoust et Shelley Parker-Chan

Après la pause déjeuner, rapide passage pour écouter quelques instants la fin de la conférence de 14h, Premiers roman…nouveaux talents ! avec André David, Anne-Claire Doly, Christophe Guillemain et Karine Rennberg sous l’égide de Jérôme Vincent à la modération. Les photos sont à voir . La stratégie était de s’installer avant la conférence de 15h sur l’Afrofuturisme. Nous pensions, à raison, que les places seraient chères dans le Magic Mirror.

André David, Anne-Claire Doly, Christophe Guillemain et Karine Rennberg

Et, donc, à 15h, la conférence tant attendue Afrofuturismes : le focus des Imaginales 2022 ! avec Christophe Gros-Dubois, Laura Nsafou, Michael Roch, Rivers Solomon (Hélène Bury à la traduction) et Valerie Lawson à la modération. Toutes les photos de M Lhisbei sont . Quant à moi j’ai tenté un LT

Rivers Solomon


Mais comme Twitter c’est pas mon truc, je vous invite à réécouter la conférence ici.

Nous n’avons pas pu assister à la conférence de 16h Imaginaire de la guerrière et guerrière imaginaire des temps vikings au Magic Histoire car celui-ci était déjà full… Mais nous étions au rendez-vous pour celle de 18h consacrée à l’égalité Homme/Femme mais qui s’est vue remaniée par la personne qui a caviardé la programmation et est finalement devenue L’entreprise du futur sera-t-elle responsable ? avec les intervenants prévus initialement Isabelle Bauthian, Sara Doke, Sylvie Lainé, Krista Finstad-Milion et Sylvie Miller à la modération. C’était bien mais, bien entendu, la réflexion aurait été différente si la thématique avait été resserrée sur l’égalité H/F. Je me suis sentie un peu flouée qu’on noie la réflexion dans un cadre plus vaste. Sans compter que la responsabilité sociale des entreprises, c’est 70 ans de théorie et 30 ans de pratique, avec une instrumentalisation par le néolibéralisme (cf cet article du Monde Diplomatique de juillet 2021), une bonne dose de marketing pour vendre du rêve, du greenwahsing à foison par les plus gros pollueurs et un monde qui part en sucette un peu plus chaque jour. Toutes les photos de M. Lhisbei ici. Pas de captation, malheureusement…

Photos par C.Schlonsok tous droits réservés à l’auteur

La suite des ces Imaginales 2022 dans un prochain billet avec les conférences du samedi et du dimanche !

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