Ils ont rejoint ma PAL (145)

Quels titres ont rejoint ma Pile à Lire ce mois-ci ? Comment a vécu cette PAL en mars ? Autant le dire tout de suite, elle s’est amusée. A sa décharge, moi aussi (un peu) sur des pistes de ski, tout schuss (non) et avec une météo “quatre saisons” en une semaine (grêle, gel, pluie, soleil et terrasse ;  -5° le matin et terrasse au soleil le même jour). Mais trêve de bavardage, passons à la revue de détail de cette PAL. En avant !

Du côté des entrées, on commence par un pavé à lire pour Bifrost, Un jour de nuit tombée de Samantha Shannon, dans l’univers du Prieuré de l’Oranger.

 

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La vie de la PAL au mois de mars se caractérise par une pluie de titres uchroniques, pour le Prix ActuSF de l’Uchronie 2023. On commence avec Uchronies sibériennes, le Trans Alaska sibérien de Patricia Chichmanova :

 

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On enchaîne avec deux titres en Lunes d’encre, Sorcier d’Empire, Ars Obscura T1 de François Baranger et Burning Sky de Stéphane Przybylski

 

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On poursuit avec Paradox Hotel de Rob Hart

 

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Et on termine avec L’uchronie – Histoire(s) alternative(s), un court essai de Laurent Bazin :

 

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En numérique, sont entrés en PAL des titres à chroniquer pour Bifrost : La Lune tueuse, Dreamblood T1 (une série en deux tomes) de N.K. Jemisin, Les Âmes fragmentées de Charlotte Montserrat et Après nous les oiseaux de Rakel Haslund

Les entrées en PAL numérique de mars

 

Du côté des sorties :

  • Paideia de Claire Garand (chronique à venir)
  • La Lune tueuse, Dreamblood T1 de N.K. Jemisin (sera chroniqué pour Bifrost)

Je poursuis, en audio et toujours à un rythme de tortue, Celle qui devint le soleil de Shelley Parker-Chan.

Avec deux sorties pour neuf entrées la PAL principale monte à 351 titres et la PAL des nouvelles et novellas reste à 75 titres.

Côté blog, j’ai rattrapé la chronique de Morgane Pendragon de Jean-Laurent Del Socorro. Deux autres brouillons sont dans les tuyaux pour avril. Activité toujours au ralenti pour ma part. Notez quand même que le vaisseau du Planète-SF a connu des turbulences après avoir traversé un champ d’astéroïdes. En conjuguant nos efforts (et nos soirées), Anne-Laure du blog Chut Maman Lit et moi avons pu réparer les dommages subis. J’ai aussi passé du temps sur les corrections du Guide de l’uchronie (enrichi et actualisé), qui sortira mi mai sous une nouvelle couverture qui claque.

Côté images qui bougent, nous sommes allés soutenir le cinéma français et la fine fleur de ce milieu avec Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu. Comme attendu – enfin pour moi, j’avais un peu suivi les critiques, contrairement à celleux qui m’accompagnaient et qui sont tombés de haut malgré des attentes assez modestes – c’était mauvais. Pourquoi aller voir un mauvais film au cinéma ? Parce que si nous n’allions voir que des bons films, nous n’irions probablement plus au cinéma, déjà. Le multiplexe que nous fréquentons dispose d’une offre très grand public et c’est idéal pour les Marvel – moins pour le reste (par exemple The Fabelmans est resté deux petites semaines, et devra nécessiter un rattrapage alors qu’on trouve des séances pour les Tuches pendant deux mois). Parce que les avis c’est bien, mais tout est relatif en critique et expérimenter c’est aussi vivre par soi-même (bon dans le cas d’Astérix, l’expérience n’est pas un bon argument, le risque d’une bonne surprise était vraiment très très minime). Et enfin parce qu’il fallait un film capable de concilier des goûts diamétralement opposés entre participants à cette sortie et qu’une comédie française familiale avec un personnage emblématique était notre seule option. Bref, on a vu Astérix.
Dans le canap’, on s’est régalé avec Respect, biopic sérieux mais émouvant qui retrace le parcours d’Aretha Franklin et j’ai rattrapé Rocketman, autre biopic, mi-drame mi-comédie musicale, exubérant et porté par d’excellents acteurs, dont un Taron Egerton impressionnant et un Richard Madden à l’accent à couper au couteau.
En série j’ai arrêté  This is us au début de la saison 2. La magie s’est envolée, sans que je sache très bien pourquoi. Enfin si, le fait que l’un des persos assez superficiel (the Manny) après une introspection dans un bar branché et une “épiphanie”, retourne draguer son ancienne épouse – dont il est divorcé depuis une douzaine d’années – parce qu’il se cache à lui même qu’il en est toujours amoureux (alors que, bon, quand même, il avait cheaté quand sa carrière d’acteur a commencé à décoller, ce qui les a conduit à la séparation) m’a un poil gêné. Et le fait qu’elle ait longtemps souffert, peiné à se reconstruire et que, après en avoir bien bavé, et s’être trouvé un mec bien avec lequel elle est heureuse, elle replonge avec the Manny après d’énormes efforts de séduction / rédemption du gars, c’est ultra romantique (enfin paraît, je ne suis pas hyper bien équipée en compétence “romantisme”) mais aussi ultra agaçant comme arc narratif. J’avais envie de distribuer des baffes au Manny et à sa dulcinée en permanence. Et comme j’anticipe (à tort ou à raison, je ne le saurai jamais) qu’il va à nouveau la planter (c’est mon côté “optimiste” en amour)… j’ai commencé à passer la série en accéléré. Autant arrêter là, non ? Je pense la remplacer par Daisy Jones and The Six : Saison 1 puisque j’avais beaucoup aimé l’audiolivre. Avec M. Lhisbei, nous avons bouclé la saison 2 de Carnival Row (qui offre une conclusion assez satisfaisante aux différents arcs narratifs malgré la précipitation que l’on doit probablement à l’absence d’une saison 3) et sommes plongés dans The Mandalorian saison 3. La magie opère cette fois-ci. On ne se refera pas.

On termine en musique, avec cette vidéo pour les amateurs de chats…

Cet article a 8 commentaires

  1. Baroona

    Ça fait beaucoup de pages à lire pour Bifrost tout ça.
    “L’uchronie – Histoire(s) alternative(s), un court essai de Laurent Bazin” : c’est bien que tu t’informes un peu sur ce sujet que tu ne connais guère.

    1. Lhisbei

      Oui, ça fait un peu trop de pages à lire, même. Mais je me suis laissée prendre par l’enthousiasme…
      En ce qui concerne l’uchronie, j’essaie de level up mon niveau de culture générale et il paraît que c’est un truc à la mode 😉 Fashion Victim

  2. Jourdan

    Les uchronies étant partout, on y prend vite goût. L’ouvrage de Laurent Bazin m’intéresse aussi, étant profane en la matière même si j’en ai lues quelques unes.De même ”Uchronies sibériennes ”de Patricia Chichmanova.
    Et bien sûr Jean-Laurent Del Socorro,déjà lu et apprécié.
    Merci.

    1. Lhisbei

      L’uchonie, c’est la vie ! 😉
      Je vais lire rapidement l’essai de Laurent Bazin pour ne faire un retour sur ce blog.
      J’essaierai de faire des retours sur les autres uchronies aussi 🙂

  3. Vert

    J’ai eu du mal à finir Carnival Row pour ma part… mais heureusement il y a The Mandalorian qui fait toujours son petit effet ^^

    1. Lhisbei

      Rhoooooo. Le froncement de sourcils permanent de Philo t’as agacée ? Ce que j’aime dans cette série c’est que tout est pessimiste, rien ne fonctionne vraiment, aucun système politique n’est “le bon”… Bref c’est à la fois réaliste et tellement outrancier que ça me plaît…

  4. Tigger Lilly

    Je suis en train de lire Après nous les oiseaux, ça se lit bien mais c’est assez plombant comme ambiance
    Snif pour Fabelmans
    Je pense que je vais laisser tomber Carnival Row tiens, plus du tout envie de voir ça. Bon j’ai un peu ma dose des séries en ce moment, je crois que je vais une grosse cure de désintox à l’issue de mon abo Netflix que je viens d’annuler. Mais il y a la S4 de Succession qui arrive … Bref une petite cure de désintox.

    1. Lhisbei

      Si tu as le temps avant la fin de ton abo Netflix, je te conseille “Lidia fait sa loi” une série italienne sur la première avocate du barreau italien Lidia Poet (spoiler : c’est une femme et une femme ne peut pas être avocate, donc…).
      Je note l’ambiance plombée pour Après nous les oiseaux (mais je ne m’attends pas à du Solarpunk non plus 😉 )

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