Mai est passé trop vite. Je sais, j’écris ça tous les mois. Pas d’Imaginales cette année pour nous. Le calendrier a tranché : Bruce Springsteen était en concert aux mêmes dates, et l’occasion de le voir — peut-être une dernière fois en Europe — était trop tentante pour être manquée. Aucun regret, bien au contraire. Certains choix font battre le cœur plus fort, même sans pages à tourner.  Mais il est temps de revenir aux livres et de faire le point sur les lectures du mois et l’évolution de ma PAL. . Voyons quels livres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire en mai…

Les entrées en PAL

Du côté des entrées papier, Otto a mis les tentacules sur l’achat habituel du mois de mai : les derniers titres parus dans la collection Une Heure-Lumière pour obtenir le Hors-Série 2025. C’est devenu une tradition. À lire à ton réveil de Robert Jackson Bennett, Défense d’extinction de Ray Nayler et L’Inversion de Polyphème de Serge Lehman ont donc rejoint ma PAL  M. Lhisbei pense que j’ai déjà reçu L’inversion de Polyphème (en SP que j’appellerai sauvage), mais si c’est le cas, j’ai paumé le bouquin (comme quoi, n’envoyez pas de SP, SAUF si c’est une uchronie – parce que là mes devoirs de Présidente du jury me rappelleront suffisamment vite à l’ordre pour éviter d’égarer le livre)

 

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En papier toujours, j’ai reçu Derrière le grillage – 1 de Guillaume Chamanadjian, luvan et Sébastien Juillard suite à un financement participatif (soutien à Scylla / Dystopia).

 

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En numérique,  trois titres ont rejoint ma liseuse : La Fille qui sauva Hiroshima, une uchronie de Stéphane Desienne (et oui, l’édition 2026 du prix ActuSf de l’uchronie est déjà lancée), Histoire illustrée du XXe siècle de Kim Stanley Robinson (une chronique destinée à un prochain Bifrost) et Poisson poison de Ned Beauman (parce que l’un des personnage s’appelle Karin et qu’il faut parfois céder à l’égotisme)

Faisons les comptes : +3 titres en principales et +5 titres en PAL des nouvelles et novellas. Oups, I dit it again.

Et les sorties de la PAL, alors ?

Après le marathon de lectures pour le Prix Actusf de l’Uchronie ces deux derniers mois, j’ai ressenti le besoin de lever le pied. Ce mois-ci, j’ai peu lu — et j’en aurais presque honte, vu les ponts et les congés… si je n’avais pas été happée par un autre chantier : le désencombrement de la maison. Une grande opération de tri en vue de travaux maousse costaud, qui me stressent déjà rien qu’à y penser. Je hais les travaux. Je hais la poussière. Et ma capacité d’adaptation face à l’imprévu logistique frôle le zéro absolu (en espérant ne pas avoir affaire à un artisan aussi jovial que celui-ci – au passage, suivez ce comédien, ses vidéo sont top).

Un seul titre sorti de ma PAL :

• Souveraine du Coronado d’Emmanuel Chastellière (billet à venir)

En audiolivre, j’ai terminé de Cheval de Troie : Journal d’un AssaSynth T3 de Martha Wells.

Avec 1 sortie pour  3 entrées, la PAL principale remonte à 352 titres. La PAL dédiée aux nouvelles et novellas prend 5 titres et monte à 114 titres.

Et le reste ?

Côté blog, le rythme se maintient. J’ai chroniqué Les Champs de la Lune de Catherine Dufour et rapatrié des chroniques bifrostiennes : Le Trône de Jasmin, Les Royaumes Ardents T1 de Tasha Suri et Les Dieux de jade et d’ombre de Silvia Moreno-Garcia. Les lauréats du prix ActuSf de l’uchronie ont été annoncés, les parutions de mai aussi et , avec M. Lhisbei, nous avons lancé le Summer Star Wars – Andor saison 2 [insérer le bruit des vuvuzelas].

Côté ciné, rien (pfiou, c’est le désert). Et sur le canap, on a commencé la saison 2 de Andor et la première saison de Murderbot, l’adaptation du premier tome du Journal d’un AssaSynth.

On termine en musique et en cinéma – pour être raccord avec l’actualité de mai (le festival de Cannes, que je n’ai pas suivi, en fait) – avec cette vidéo que je trouve très réussie.