Décembre a été particulièrement désagréable à vivre et se passera donc de commentaires. Malgré tout, il est important pour moi de faire le point sur mes lectures et la vie de la PAL en décembre. La bonne nouvelle, c’est que j’ai lu pour le prix ActuSF de l’uchronie. Je profite aussi de ce billet pour annoncer, avec un peu d’avance, que le blog sera mis en pause tout le mois de février, ce qui permettra à la blogueuse de prendre des vacances bien méritées. Par conséquent, il n’y aura pas de billets programmés en février. Rien, nada, une vraie pause avec déconnexion. Trêve de bavardages, quels livres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire ce mois-ci ? On fait le tour.
Au format papier comme au format numérique, 0 entrées ce mois-ci. Bizarrement, je ne parviens pas à m’en réjouir.
Du côté des sorties, j’ai lu, pour le prix ActuSF de l’uchronie :
- le Bifrost 115 consacré à James Tiptree, Jr
- Sorcier Empereur, Ars Obscura T3 de François Baranger (billet à venir)
- Petit-Clamart de Gilles Boyer.Le roman imagine que, le 22 août 1962, l’attentat du Petit-Clamart organisé par l’OAS contre le général de Gaulle réussit. La mort de l’homme qui incarnait la Ve République provoque une onde de choc à la fois nationale et internationale, transformant le paysage politique du pays. La narration s’étend sur les deux mois qui suivent la mort de de Gaulle et alterne entre plusieurs perspectives. Georges Pompidou, Premier ministre, lutte pour gérer la crise, stabiliser le pays et organiser des élections présidentielles anticipées. Gaston Monnerville, président du Sénat, assure l’intérim et se verrait bien prendre les rênes du pays. À travers des personnages lambda, comme Anne et son grand-père, on découvre les répercussions de cet événement sur la population et la société civile. Uchronie politique et sociale centrée sur la bataille électorale, ce roman, écrit par un eurodéputé proche d’Édouard Philippe, s’inscrit dans le genre de la politique-fiction en explorant les enjeux et les conséquences d’un bouleversement politique majeur.
- Napoléon dey d’Alger de Raymond Iss. Raymond Iss imagine une réalité alternative où Napoléon Bonaparte, au lieu d’être exilé à Sainte-Hélène, est capturé par des corsaires algériens et intégré à la Régence d’Alger. Sous le nom de Napoléon Soleiman, il entreprend des réformes militaires et politiques, faisant d’Alger un centre de pouvoir régional. La découverte de Timgad, une ancienne cité romaine, accompagnée d’une prophétie annonçant le règne de celui qui ressuscitera la cité, inspire un projet ambitieux : l’unification de l’Europe et de l’Afrique du Nord au sein d’un royaume appelé Alfrance. Ce projet entre en conflit avec les ambitions coloniales européennes, notamment celles de Charles X, dont l’expédition pour conquérir Alger se solde par un échec. Le récit suit Napoléon Soleiman dans un voyage à travers Alger, Paris, Constantinople et Munich, redessinant les contours de l’histoire euro-méditerranéenne.
Pas d’audiolecture ce mois-ci.
Avec 3 sorties pour 0 entrée, la PAL principale descend à 360 titres. La PAL des nouvelles et novellas reste stable à 109 titres.
Côté blog, j’ai publié une chronique de Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller et aussi pris le temps de rédiger trois billets sur les Utopiales : le focus sur les remises de prix, les conférences inaugurales et les conférences du jeudi. Le billet des sorties de décembre est en retard, mais il arrivera en janvier, avec les traditionnels bilans. J’espère également terminer les billets sur les Utopiales (mais c’est plus long parce que je réécoute une partie des conférences pour compléter ma prise de notes, car, oui, j’avais pris des notes). En décembre, j’ai aussi participé au club de lecture d’ActuSF spécial Noël. Nous y recommandions des titres à mettre sous le sapin. Je vous conseille la série Grandville de Bryan Talbot, une série qui mêle l’ambiance du polar à celle de la Belle Époque, tout en s’ancrant dans un décor steampunk !
Rien côté ciné ce mois-ci. Edit : si, si nous avons vu Gladiator II au ciné en début de mois. J’ai trouvé le film bien en deçà de ce qu’il aurait pu être au vu des moyens et très décevant au regard du premier opus. J’ai trouvé les images plates, film pompeux, avec des dialogues parfois très indigents, un acteur principal manquant de charisme (alors que les rôles secondaires eux sont top). Malgré les effets spéciaux (parfois vraiment moches) à grand spectacle, le film manquait cruellement de souffle. Épique ? Non epic fail.
Côté canapé, nous avons visionné un film de Noël : Red One avec Dwayne Johnson, Chris Evans et Lucy Liu. Dans le genre « Il faut sauver Noël » (pour que les enfants aient leurs cadeaux au pied du sapin), c’était pas mal, bourré d’action, avec un d’humour pas toujours drôle, mais ça se laisse regarder dans l’esprit film de Noël. Les séries Nautilus, Le problème à trois corps et My Lady Jane sont toujours en pause pour le moment.
On termine en musique avec ce titre de circonstance et en vous souhaitant une bonne année 2025, remplie de bonheur et de bonnes et belles lectures.
« mais c’est plus long parce que je réécoute une partie des conférences pour compléter ma prise de notes » : =O Tu as encore plus tout mon respect.
Que Griaule te soit, vous soit, favorable en 2025 !
Merci Le problème c’est que toutes les conférences ne se retrouvent pas sur le net… 🙁
Que Griaule te soit amical en 2025 !
Décidément Napoléon continue à inspirer des uchronies. Des lectures à venir donc .
Trés bonne année 2025 à vous,sans oublier Otto.
Et merci pour les chroniques.
Oui. Et Hitler et la seconde guerre mondiale tout autant… Si j’osais, je dirais que tout ça manque un peu d’audace 😉
Bonne année 2025 en retour !
(Et merci)
La politique-fiction, quand je faisais encore des revues de presse y’en avait une tous les étés dans le Figaro (ou les Echos, je sais plus), c’était pas fameux (mais un bon point pour celle que tu cites, au moins le point de divergence est intéressant).
Bref, une bonne année 2025, belles lectures, chouettes uchronies et tout ça 🙂