Toujours à courir après le lapin blanc (parce qu’on le sait bien, la véritable richesse aujourd’hui, c’est le temps, pas l’argent), me voilà légèrement en retard pour faire le point sur mes lectures et la vie de la PAL en novembre. Après un passage revigorant aux Utopiales, ce mois s’est avéré plutôt satisfaisant côté lectures. J’ai même commencé doucement à explorer les titres en lice pour le Prix ActuSF de l’Uchronie. Mais trêve de bavardages, quels livres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire ce mois-ci ? Faisons le tour ensemble !
Au format papier, voici le butin des Utopiales : la novella Foodistan – Après la faim du monde de Ketty Steward, le mook Romantasy des Moutons Électriques (comme les revues, ce mook n’entre pas en PAL), et le court roman Les poches pleines, les poches vides de François Manson.
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Continuons avec l’arrivée de deux novellas : Le Bracelet de jade de Mu Ming et L’Agneau égorgera le lion de Margaret Killjoy
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Pour le Prix ActuSF de l’Uchronie, j’ai reçu ce thriller (boucle temporelle) : Après minuit de Gillian McAllister
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Et j’ai aussi reçu le dernier Une Heure-Lumière, la novella Les Armées de ceux que j’aime de Ken Liu.
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En numérique, deux nouvelles entrées pour le Prix ActuSF de l’Uchronie : Petit-Clamart de Gilles Boyer et Napoléon dey d’Alger de Raymond Iss… Il va vraiment falloir que je me botte les fesses pour avancer dans ces lectures !
Nous avons donc 3 entrées dans la PAL principale et 5 entrées dans la PAL des Nouvelles et novellas.
Du côté des sorties, faisons le point. J’ai lu :
- Les Bifrost 116 et 114 (même si techniquement le billet sur le 114 est paru en décembre)
- Le Futur ne sera pas de Bleuenn Guillou
- Le Bracelet de jade de Mu Ming (chronique dans un prochain Bifrost)
- L’Agneau égorgera le lion de Margaret Killjoy (chronique dans un prochain Bifrost)
- Foodistan – Après la faim du monde de Ketty Steward (chronique dans un prochain Bifrost)
Pas d’audiolecture pour moi ce mois-ci, mais grâce à Tigger Lilly je me régale avec le podcast Réalisé sans trucages. Il y a bien longtemps, j’écoutais 5h puis 5h cinéma sur Radio 21 / PureFM (chez moi, on capte les radios belges francophones et flamandes). J’adorais leurs critiques cinéma, même si Hugues Dayez passait complètement à côté des films Marvel et, plus généralement, de la SF. Depuis l’arrêt de cette émission, je n’avais pas retrouvé un ton similaire. Avec l’équipe de Réalisé sans trucages, je retrouve cet amour du cinéma : une exigence sans élitisme, de l’humour (parfois bien beauf), des débats animés, passionnants et passionnés, avec, il faut l’admettre, un brin de vulgarité superfétatoire.
Avec 1 sortie pour 3 entrées, la PAL principale monte à 363 titres. Avec 3 sortie pour 5 entrées, la PAL des nouvelles et novellas montre à 109 titres.
Côté blog, en plus des lectures du mois, j’ai chroniqué une des lectures du mois dernier, Les Âmes de feu d’Annie Francé-Harrar. Le billet sur Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller devra attendre un peu, je ne parviens pas à écrire quelque chose de satisfaisant et qui rendre honneur à ce titre. J’ai aussi rapatrié les chroniques publiées dans de précédents Bifrost (et je suis à jour) : Un jour de nuit tombée de Samantha Shannon, La Lune tueuse, Dreamblood T1 de N.K. Jemisin, Après nous les oiseaux de Rakel Haslund et la trilogie d’Anne Rice sur les Sorcières de Mayfair (Le Lien maléfique, L’Heure des sorcières et Taltos). J’ai aussi pris le temps de rédiger deux billets sur les Utopiales : Premières impressions et Dans les allées et la librairie. En novembre, j’ai aussi participé au club de lecture d’ActuSF consacré aux salons d’imaginaire. Le programme de décembre ? Une dernière lecture d’un Bifrost, des billets sur les Utopiales…
Côté ciné, visionnage le dernier jour de présence en salle de Beetlejuice Beetlejuice de Tim Burton… Une véritable madeleine de Proust, pleine de fantaisie macabre et d’humour décalé. je reste fan même si le film ronronnait. Hors du domaine de la SF, nous avons vu Juré n°2 de Clint Eastwood. Fidèle à sa maîtrise du récit, Eastwood livre un film puissant qui n’est pas sans rappeler Douze hommes en colère, mais avec une ambiguïté morale bien plus marquée. Ici, l’Amérique se retrouve face à un miroir peu flatteur, où s’effritent les illusions de justice et de vérité. Un véritable coup porté au mythe américain. À l’image d’American Sniper, du même Clint Eastwood, mais sur un registre différent, le film laisse une impression déprimante et aussi terriblement lucide.
Côté canapé, nous avons terminé la saison 2 de Lidia fait sa loi (qui n’a rien de SFF), mini série sur la première avocate du barreau italien Lidia Poet et son combat contre une société patriarcale étouffante. Entre intrigues judiciaires et drames personnels, cette saison reste plaisante. Les séries Nautilus, Le problème à trois corps et My Lady Jane sont toujours en pause pour le moment.
On termine en musique avec ce titre des X Ambassadors hyper connu. Je vous mets le lien vers le clip officiel aussi, il vaut le coup d’oeil (et sachez que Casey Harris, au clavier, est aveugle de naissance)
« je ne parviens pas à écrire quelque chose de satisfaisant et qui rende honneur à ce titre » : je vois très bien cette sensation et ça en dit déjà beaucoup sur ton ressenti !
Elle est un peu chiante quand même cette sensation 😉