Ils ont rejoint ma PAL (167) (et blog en pause)

Nous sommes fin janvier 2025, et comme annoncé précédemment, le blog sera mis en pause tout le mois de février, tout comme les réseaux sociaux. Les commentaires sont sous modération pour filtrer au maximum les messages qui passent le filtre anti-spam. J’essaierai de publier vos commentaires au fil de l’eau (il y aura peut-être un délai). Il est possible qu’Instagram vive un peu et que les relais automatiques entre les RS de Méta fassent leur office – mais pour tout autre chose que le blog. Et ce sera probablement plutôt du côté de l’homme qui fait des photos qu’il faudra jeter un oeil. Avant cette pause, faisons donc le point sur les lectures et l’évolution de la PAL en janvier. Côté lecture, j’enchaîne les titres pour le prix ActuSF de l’uchronie, essentiellement. Voyons quels livres ont rejoint ou quitté ma Pile à Lire ce mois-ci ?

Au format papier j’ai reçu Halcyon de Elliot Ackerman, une lecture pour le prix ActuSF de l’uchronie.

 

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Reçu aussi le dernier opus de la collection Une Heure Lumière du Bélial : As-tu mérité tes yeux ? de Eric LaRocca.

 

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Et enfin, le dernier numéro de Bifrost a rejoint ma bibliothèque (et la version numérique fournie avec l’abonnement est déjà sur la liseuse)

 

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En numérique, une entrée avec La Lignée des maudits de Bleuenn Guillou (pour le prix ActuSF de l’uchronie puisque, dans ce roman jeunesse, l’Écosse a obtenu son indépendance)

Du côté des sorties, j’ai lu, pour le prix ActuSF de l’uchronie :

  • Le diplôme d’octobre de Ludovic Roubaudi. Dans un empire imaginaire reconstruit sur les cendres d’une guerre civile dévastatrice, Ephias Sauertieg, intellectuel visionnaire mais coupé de la réalité, élabore une philosophie d’unité et de progrès fondée sur la manipulation des souvenirs collectifs. Ses idées attirent l’attention d’Oenigin Tzitzillis, ministre de l’intérieur et des des opérations secrètes de l’empereur, qui détourne ces concepts pour bâtir un « roman national » oppressif. Cette propagande réprime les spécificités culturelles et impose un contrôle total sur les esprits. Confronté à l’instrumentalisation de ses travaux, Ephias finit par affronter la dure réalité. Ce parcours initiatique révèle l’écart entre idéaux abstraits et brutalité du pouvoir. À travers ce roman, Ludovic Roubaudi met en lumière les dangers d’une société qui, en s’éloignant de ses valeurs humaines fondamentales, détruit des richesses culturelles et sociales au nom de la rationalité économique.
  • Après minuit de Gillian McAllister. L’histoire débute avec un événement tragique : Jen Brotherhood, une mère de famille, assiste une nuit au meurtre d’un inconnu par son fils de 18 ans devant leur maison. Le lendemain matin, Jen se réveille deux jours avant le drame. Chaque jour qui passe la ramène davantage dans le passé. Elle remonte le temps pour découvrir les événements qui ont conduit à ce crime, dans l’espoir de l’empêcher. J’ai beaucoup aimé la construction narrative à rebours. J’ai lu ce roman – élu meilleur thriller de l’année par le Sunday Times et le Guardian – d’une traite, moi qui ne suis pas fan de thriller.
  • Place d’âmes de Sara Schneider. Roman mêlant fantastique, uchronie et écologie, profondément ancré dans l’histoire du Jura suisse. La narration alterne entre deux époques au travers de deux jeunes garçons. Mathis, un garçon de 12 ans vivant dans le Jura contemporain, découvre qu’il peut voir les fantômes, notamment ceux d’anciens militants opposés à la construction de la place d’armes dans les années 1980, ainsi que celui d’une femme cherchant à l’aider à empêcher un événement. Jéhan, au XVIIᵉ siècle, dont la mère vient d’être exécutée pour sorcellerie, et sa famille luttent au quotidien pour survivre et éviter de tous finir sur le bûcher. Le roman aborde des thèmes universels tels que l’indépendance, la transmission, la justice (et la justice sociale), la lutte écologique et les relations intergénérationnelles. Ce que ce roman donne à voir de la Suisse actuelle, de son passé (et aussi de son folklore et de ses superstitions) est à la fois surprenant et diablement intéressant.
  • Magie et Sentiments – Les Secrets de Longdawn d’Ariel Holzl. Une romantasy young adult qui se déroule dans une Angleterre victorienne parallèle, où les aristocrates sont des magiciens. L’intrigue tourne autour d’un mariage arrangé entre deux factions ennemies : les Terriens, dotés de pouvoirs élémentaires, et les Lunaires, habitants d’Anglelune, dont la magie repose sur le sang. Magie et diplomatie s’entrelacent sur fond de tensions politiques et de secrets familiaux. Malgré la qualité de l’univers et le soin apporté à l’intrigue, je n’ai pas totalement accroché.

Pas d’audiolecture ce mois-ci.

Avec 4 sorties pour 2 entrées, la PAL principale descend à 358 titres. La PAL des nouvelles et novellas monte à 110 titres.

Côté blog, après avoir posté le bilan de blog 2024 et le bilan annuel KillPal, j’ai publié une chronique de Sorcier empereur, Ars Obscura T3 de François Baranger avant de me concentrer sur les derniers billets sur les Utopiales : les conférences du vendredi, du samedi et du dimanche ainsi que les expositions. Et nous avons, avec Anne-Laure du blog Chut Maman Lit, anticipé les sorties du mois de février (la liste est non exhaustive comme d’habitude mais il est à parier qu’il nous manque encore pas mal de parutions).
En janvier, j’ai suspendu ma participation au club de lecture d’ActuSF (je reprendrai en mars après la pause). Le programme de février ? J’embarque la liseuse et je vise quelques titres : La Croisière bleue de Laurent Genefort (que j’avais un peu survolé en vue du festival Hypermondes), Une valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian, La Quête de l’Inquisiteur, Le Huitième Registre T2 d’Alain Bergeron, La Lignée des maudits de Bleuenn Guillou et le dernier Bifrost. J’espère aussi lire Souveraine du Coronado de Emmanuel Chastellière et Les Champs de la lune de Catherine Dufour. Mais très concrètement, je ne sais pas ce que je serai en capacité de lire sur ce mois un peu particulier. On se retrouve en mars pour le savoir ? 😀

Côté ciné rien ce mois-ci. Dans le canap on ne va pas compter la rediffusion de Dr Strange ni le très moyen Une Retraite D’ Enfer avec Nicolas Cage en streaming. Parce qu’on voulait une comédie (on a besoin de rire et de légèreté), on a tenté Le jardinier avec Jean-Claude Vandamme et Michaël Youn mais on a tenu 32 minutes et des poussières, générique compris. A la téloch, petite surprise pas désagréable, plutôt touchante avec Bis de Dominique Farrugia, un film de 2015 avec Franck Dubosc et Kad Merad, une comédie uchronique douce amère, qui était passée sous nos radars. En série, on a commencé Chacal (tonalité gris, sombre, pessimiste, déprimant avec des personnages dysfonctionnels, avec une lumière digne d’une série allemande des années 80 – on a mis en pause assez vite). Les séries Nautilus, Le problème à trois corps et My Lady Jane sont toujours en pause pour le moment.

Un mot sur les réseaux sociaux (et plus généralement l’état du monde) ? Sur Méta, Mark Zuckerberg a mis fin au programme de vérification des faits aux États-Unis, laissant la porte grande ouverte à la propagation de fake news. Elon Musk a transformé Twitter en un espace de désinformation, allant jusqu’à relayer des théories du complot lui-même. Que cet homme (qui balance l’air de rien deux saluts nazis lors de son discours) devienne le n°2 des USA (derrière un Trump sans filtres, ni barrières ou scrupules) m’inquiète. La politique qu’il vont mener m’inquiète. Le réchauffement climatique m’inquiète (même si nous sommes loin d’être les plus touchés : tempêtes et pluie par chez nous, sols détrempés, les champs ne vont pas tarder à redevenir des marais). Pendant longtemps j’avais l’impression que, de manière globale, le monde (imparfait) allait mieux ou qu’il était sur la bonne voie. Les dernières illusions se sont envolées ces derniers mois. Bref pour en revenir aux RS, je vois pas mal de gens quitter ces réseaux et migrer sur Mastodon (avec difficulté, ce n’est pas le réseau le plus facile et les différences de modération entre instances apporte son lot de surprise) et sur Bluesky. Pour ma part, je suis déjà présentes sur ces réseaux mais de manière tout aussi minimaliste que sur les réseaux historiques. Je m’y rends peu, me contentant de relayer des billets de blogs ou de poster deux ou trois photos à l’occasion. Si vous m’y cherchez vous m’y trouverez et ce sera avec plaisir que je vous y retrouverai et que je viendrai papoter si vous me taguez. Ces plateformes, malgré leurs problèmes, restent un outil pratique pour partager des idées et maintenir un lien avec certaines personnes ou certains cercles (ce qui explique que je n’en quitterai vraiment jamais aucune). Mais pour moi, l’endroit où je suis chez moi, c’est ici, sur ce blog. C’est le point central (et ma mémoire externalisée) (même si je répond tout aussi tardivement aux commentaires ici qu’ailleurs… pfff).

Hop, c’est l’heure d’appuyer sur le bouton « Pause ».

On termine quand même en musique.

Cet article a 2 commentaires

  1. Baroona

    *se dépêche de poster un commentaire avant février pour ne pas perturber la pause*
    *se rappelle qu’il n’a rien de particulier à dire*
    *poste tout de même un commentaire, parce que le lien et le soutien c’est important, surtout en ces temps multiplement troubles*
    Bonne pause, la plus ressourçante et apaisante possible.

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