Voici le retour de la Grande Question du Lundi. Aujourd’hui elle portera sur l’étude du phénomène TAG dans le blogging.
Qu’est-ce qu’un TAG ? Pas celui qui sert à marquer et indexer vos messages et qui vous donne de beaux nuages (ou de moins beaux comme sur mon blog) mais le TAG qu’on se refile entre blogueur d’un guilleret « je t’ai tagué(e) ! ».
Le tag qu’on se refile est viral : il se transmet très facilement d’un blogueur à l’autre car il contient un code très efficace lui permettant de contraindre la victime à le refiler au voisin du net. En outre la victime qui a bien souffert de ce tag n’est que trop heureuse de faire souffrir quelqu’un d’autre. Le tag s’appuie donc sur le sado-masochisme, trait de caractère le mieux partagé par les blogueurs (passez des heures à essayer de pondre un avis sur certains bouquins et vous verrez s’il n’est pas maso le blogueur). A la différence d’un virus classique il ne nuit ni au PC ni à l’utilisateur (il ne perd pas 3 ans de données stockées sur son disque dur par exemple). par contre, comme le virus de la grippe, le TAG mute, se transforme pour mieux se propager et franchir les barrières. Il s’agit donc d’une chaîne, généralement sympathique, à l’objet parfois humoristique que le blogueur prend plaisir à réaliser même s’il se rend compte que, bon, parfois ça l’amène à faire un peu l’idiot.
La Grande Question du Lundi est simple ? Comment vous comportez-vous face à un TAG ? Quels mécanismes de défense avez-vous développé ?
En ce qui me concerne c’est assez simple, je réponds à la majorité des TAGS qu’on me refile (c’est mon côté bien élevé ou mon éducation chrétienne ou mon côté maso, barrez la mention inutile). Il faut avouer qu’on ne me tague pas souvent. Et que je ne tague presque jamais et que je refile rarement mes microbes. Et puis quand on me tague je me fends d’un billet comme celui-ci ce qui a le don de freiner les élans (railler le TAG est un bon mécanisme de défense : le TAG se méfie et ne vient se frotter que contraint et forcé). Il arrive aussi que j’oublie d’y répondre (je dois avoir un vieux TAG de Geishanellie qui traîne quelque part). Cependant il arrive parfois que je n’aie pas le choix. C’est le cas aujourd’hui car j’ai été taguée par Férocias, Gromovar, Guillaume et Loula. Mon système immunitaire n’est pas de taille à lutter contre cette invasion. Le nom du coupable ? Le TAG des quinze. Son principe est simple (et imparable) : faire coucou à la personne qui vous a tagué (c’est fait) , puis nommer quinze auteurs en quinze minutes, selon ce qui vous vient à l’esprit (voir ci-après) . Enfin, taguer quinze collègues blogueurs/blogueuses (la contrainte imposée, hop, l’air de rien…). Donc top chrono pour les 15 auteurs :
- Alexandre Dumas (pour Le Comte de Monte-Cristo)
- Arto Paasilinna (pour Le fils du Dieu de l’orage, Petits suicides entre amis, La douce empoisonneuse et Un homme heureux)
- Elliot Perlman (pour Ambiguïtés)
- Larry Brown (pour 92 jours et Dur comme l’amour)
- John Irving (pour Owen)
- Haruki Murakami (pour tout)
- Isaac Asimov (parce que)
- Anne Rice (pour Lestat et Louis, pour les sorcières de Mayfair et pour la Nouvelle Orléans)
- Anne McCaffrey (parce que et pour tout)
- Don Lorenjy/Laurent Gidon (pour la plume et l’épée)
- Elisabeth Vonarburg (parce que « Respect »)
- Lucie Chenu (parce que si elle n’existait pas il faudrait l’inventer)
- Lionel Davoust (parce qu’il est armé d’un parapluie katana ostensiblement dangereux)
- Mélanie Fazi (pour ses écrits, ses photos et parce qu’elle est « d’min coin »)
- Charlotte Bousquet (pour son engagement et les valeurs qu’elle porte)
Toute la blogosphère étant déjà contaminée par ce TAG je ne le ferai pas voyager …
Ben voilà Il faut que je relise McCaffrey un de ces jours, tiens.
@ Guillaume : mon retour à la SF c’est elle (et mon copain de l’époque aussi mais il ne faut pas le dire à Mr Lhisbei [])
@ Gromovar : surtout en cette période de vampires ultra-bright… []
Plus difficile de trouver 15 blogueurs non taggués que 15 auteurs n’est-ce pas?
Anne Rice et Entretien avec un vampire, c’est vrai qu’il est dur de faire sans.
trop tard je sait maintenant
Je crois que ça doit être le premier tag auquel je réponds car c’est ça ma parade : l’oubli…
En tout cas t’as eu bien fait de pas mettre 15 blogueurs car je me suis rendue compte que c’était ça qui prenait le plus de temps (mettre les liens…)
Pour répondre à la première question, c’est d’abord mon côté flemme qui parle en matière de tag (et peut-être mon côté malpoli) et pour être tout à fait honnête, au départ j’avais commencé mon blog pour garder une trace de mes lectures et faire passer aux copains. Du coup, je me suis fixé une ligne de ne mettre dessus que des avis sur des livres et je m’y suis tenu à deux ou trois exceptions près.
Pour ce qui est des auteurs que tu as cité, j’ai découvert Dumas sur le tard mais j’ai ensuite parlé à tout le monde du Comte de Monte-Cristo, l’ai offert, prêté et il est maintenant dans un état… [Reflechir]… indéfinissable. Pour Irving, je suis plus « Oeuvre de Dieu, part du diable ». Et Asimov, je m’en suis gardé de côté pour avoir encore le plaisir de le lire régulièrement.
oui la grande mode c’est la dystopie et le post apo jeunesse mais ça manque un peu de fond. je partage ta philosophie : personne ne détient la vérité absolue.
@ Cachou : c’est un super boulot de ce côté là
sage idée. je crois que je suis bien partie pour suivre cette voie
@Tigger Lilly : j’aurais du prendre le contre-pied du bazar et citer les hommes en littérature. je suis sûre qu’il y en aurait moins…