Lire le prologue, les billets sur les dédicaces de M. Lhisbei, sur les miennes, sur les conférences du jeudi, sur la cérémonie de remise du prix Planète SF des blogueurs, sur les conférences du vendredi matin et après-midi et sur les expos (1).
Autre installation des plus impressionnantes, Les hommes debout. En 2009, des immigrés de la « Guillotière » ont été évacués par les forces de l’ordre d’un quartier de la ville de Lyon. Trois artistes leur ont donné la parole. Depuis ils collectent les paroles dans les villes et enrichissent leur installation. Le résultat ? Aujourd’hui, 16 figurines à taille humaine hèlent les promeneurs, sur fond de jeu de lumière.
Olivier Ledroit et Thomas Day revisitent dans Wika l’univers des fées. L’exposition présentée à côté de la scène Hetzel reprenait des objets, des planches originales, des peintures… Couleurs qui claquent, richesse des détails, l’exposition en met plein la vue. Qu’on se le dise, si les couvertures de SF ne sont pas parvenues à se débarrasser de leurs lézards à gros seins (et pas que les lézards), la fantasy conserve ses fées à l’anatomie irréelle (cou gracile, taille fine, jambes démesurées, poitrine généreuse avec, parfois, les tétons placés bien au dessus de la « ligne de flottaison ») et ses épées impossibles (ouais, j’ai l’air de râler comme ça, mais et j’ai lu et apprécié les Chroniques de la Lune Noire, même si je me suis arrêtée en cours de route, parce que je trouvais que ça n’avançait pas assez vite). Autant dire que M. Lhisbei a mitraillé l’exposition, mais, pas de bol, c’est moi qui trie les photos gnark.
On termine par Sarah Scaniglia et son exposition Passage errant qui imagine une ville de Nantes tout à fait surréaliste. Cette exposition photo m’a bluffée.
Photos par C.Schlonsok tous droits réservés à l’auteur
Dans les prochains billets, nous reviendrons sur les conférences du samedi et du dimanche. Il nous reste aussi à voir les remises des prix…
« Qu’on se le dise, si les couvertures de SF ne sont pas parvenues à se débarrasser de leurs lézards à gros seins (et pas que les lézards), la fantasy conserve ses fées à l’anatomie irréelle (cou gracile, taille fine, jambes démesurées, poitrine généreuse avec, parfois, les tétons placés bien au dessus de la « ligne de flottaison ») »
Ouais, ça manque de nichons elfiques ou féeriques. 😛
Ben t’avais qu’à lâcher le rugby pour venir voir ça. :p